– Aumônerie catholique CDG – LBG
dans l’octave de Pâques
Qu’éclate dans le ciel la joie des anges,
Qu’éclate de partout la joie du monde,
Qu’éclate dans l’Église la joie des fils de Dieu :
La lumière éclaire l’Église,
La lumière éclaire la terre, Peuples, chantez !
Ce chant a retenti ce dimanche matin, dans nos églises au début de cette aube pascale ! Le confinement et le couvre-feu que nous vivons actuellement ne permettant pas de vivre nos veillées pascales comme nous le faisons d’habitude, nous avons dû nous adapter et transformer nos vigiles nocturnes en des aurores pascales. Nous sommes arrivés dans nos églises, au petit matin, tout comme les femmes au Tombeau, et avons vu la résurrection ! Resurrexit sicut dixit, Alléluia !
La résurrection, nous allons la vivre tout au long de l’octave de Pâques et jusqu’à l’Ascension de Jésus. La venue de l’Esprit Saint à la Pentecôte, comme Jésus l’avais dit, clôturera ce temps pascal.
Cette résurrection se manifestera par plusieurs apparitions de Jésus, aux femmes au petit matin de Pâques, à Cléophas et son ami sur le chemin d’Emmaüs, aux apôtres et à Thomas plus particulièrement. Cette apparition nous valut d’ailleurs cette très belle profession de foi : mon Seigneur et mon Dieu ! Cette même profession de foi, nous pouvons la dire, chaque dimanche, quand nous renouvelons le sacrifice de la Croix de manière non sanglante, quand un morceau de pain et un peu de vin deviennent Corps et Sang de notre Seigneur Jésus-Christ, quand nous adorons Jésus présent dans cette hostie. Nous aussi, prenons notre chemin d’Emmaüs, marchons avec le Seigneur à nos côtés, suivons-Le, Lui qui est le chemin, la vérité et la vie ! Comme Pierre, reconnaissons Jésus comme le Christ, le Fils de Dieu. Comme Thomas, osons dire : mon Seigneur et mon Dieu !
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* En ce temps pascal, privilégions un temps de prière à la chapelle, un cœur-à-cœur avec Jésus. Adoration Eucharistique le lundi à 09h30, le mardi à 18h00 et le jeudi à 18h00.
*Possibilité de se confesser les mardi, mercredi, jeudi, vendredi et dimanche, en prévenant le Père Piotr par mail ou par message téléphonique.
*Nous célébrons la messe tous les jours au Terminal 2F à 12h15 et le dimanche à 11h30.
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Le saint du mois : Saint Georges, fêté le 23 avril
Parmi les saints que nous fêterons en ce mois d’avril, citons : Saint Vincent Ferrier, saint Jean-Baptiste de La Salle, saint Stanislas, saint Georges, saint Marc, évangéliste, saint Louis-Marie Grignon de Monfort et saint Pie V. Nous aurons aussi la journée mondiale des vocations le dimanche 25 avril.
Saint Georges
Au IVe siècle, tous les sujets de l’empereur Dioclétien sont instamment invités à offrir des sacrifices aux dieux de l’empire. Cet ordre est tout spécialement appliqué aux militaires, car il est le signe de leur fidélité aux ordres impériaux.
A Lydda, en Palestine, un officier, originaire de Cappadoce, refuse. Il est exécuté pour refus d’obéissance. La popularité de son culte sera telle que la piété populaire ne pourra se contenter des maigres données de l’histoire.
On le fait couper en morceaux, jeter dans un puits, avaler du plomb fondu, brûler dans un taureau de bronze chauffé à blanc, donner en nourriture à des oiseaux de proie.
Chaque fois, saint Georges ressuscite et en profite pour multiplier les miracles.
A ces fioritures morbides, s’ajoute au XIe siècle, la légende de la lutte victorieuse de saint Georges contre un dragon malveillant qui symbolise le démon. Ce dont on est sûr, c’est qu’au IVe siècle, l’empereur Constantin lui fait édifier une église à Constantinople. Cent ans après, on en compte une quarantaine en Égypte. On les voit s’élever en Gaule, à Ravenne, en Germanie.
En France, 81 localités se sont placées sous sa protection et portent son nom. On ne compte pas avec précision le millier d’églises dont il est le titulaire. Il est le patron céleste de l’Angleterre et de l’Éthiopie. Il figure sur les armoiries de la Russie (écusson de la Moscovie).
On a voulu nier son existence. L’absence de précisions ne font pas disparaître la mémoire de ce martyr de Palestine.
Les circonstances exceptionnelles de sa mort l’ont fait appeler par les chrétiens d’orient « le grand martyr ». Son culte s’est très rapidement développé. Il est devenu le saint protecteur de nombreux pays, de l’Angleterre, notamment, et de la Géorgie qui porte son nom.
Les croisades contribuèrent à donner au culte de saint Georges un grand éclat, notamment parmi les chevaliers français et anglais. Il était légitime que les cavaliers le choisissent comme saint protecteur.
Source : Nominis.fr
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En écho à l’Evangile de la Solennité de Saint Joseph, voici quelques lignes de la lettre apostolique « Patris corde » de notre Saint-Père le pape François :
2. Père dans la tendresse
Joseph a vu Jésus grandir jour après jour « en sagesse, en taille et en grâce, devant Dieu et devant les hommes » (Lc 2, 52). Tout comme le Seigneur avait fait avec Israël, « il lui a appris à marcher, en le tenant par la main : il était pour lui comme un père qui soulève un nourrisson tout contre sa joue, il se penchait vers lui pour lui donner à manger » (cf. Os 11, 3-4).
Jésus a vu en Joseph la tendresse de Dieu : « Comme la tendresse du père pour ses fils, la tendresse du Seigneur pour qui le craint » (Ps 103, 13).
Joseph aura sûrement entendu retentir dans la synagogue, durant la prière des Psaumes, que le Dieu d’Israël est un Dieu de tendresse,[11] qu’il est bon envers tous et que « sa tendresse est pour toutes ses œuvres » (Ps 145, 9).
L’histoire du salut s’accomplit en « espérant contre toute espérance » (Rm 4, 18), à travers nos faiblesses. Nous pensons trop souvent que Dieu ne s’appuie que sur notre côté bon et gagnant, alors qu’en réalité la plus grande partie de ses desseins se réalise à travers et en dépit de notre faiblesse. C’est ce qui fait dire à saint Paul : « Pour m’empêcher de me surestimer, j’ai reçu dans ma chair une écharde, un envoyé de Satan qui est là pour me gifler, pour empêcher que je me surestime. Par trois fois, j’ai prié le Seigneur de l’écarter de moi. Mais il m’a déclaré : « Ma grâce te suffit, car ma puissance donne toute sa mesure dans la faiblesse » » (2 Co 12, 7-9).
Si telle est la perspective de l’économie du salut, alors nous devons apprendre à accueillir notre faiblesse avec une profonde tendresse.[12]
Le Malin nous pousse à regarder notre fragilité avec un jugement négatif. Au contraire, l’Esprit la met en lumière avec tendresse. La tendresse est la meilleure manière de toucher ce qui est fragile en nous. Le fait de montrer du doigt et le jugement que nous utilisons à l’encontre des autres sont souvent un signe de l’incapacité à accueillir en nous notre propre faiblesse, notre propre fragilité. Seule la tendresse nous sauvera de l’œuvre de l’Accusateur (cf. Ap 12, 10). C’est pourquoi il est important de rencontrer la Miséricorde de Dieu, notamment dans le Sacrement de la Réconciliation, en faisant une expérience de vérité et de tendresse. Paradoxalement, le Malin aussi peut nous dire la vérité. Mais s’il le fait, c’est pour nous condamner. Nous savons cependant que la Vérité qui vient de Dieu ne nous condamne pas, mais qu’elle nous accueille, nous embrasse, nous soutient, nous pardonne. La Vérité se présente toujours à nous comme le Père miséricordieux de la parabole (cf. Lc 15, 11-32) : elle vient à notre rencontre, nous redonne la dignité, nous remet debout, fait la fête pour nous parce que « mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé » (v. 24).
La volonté de Dieu, son histoire, son projet, passent aussi à travers la préoccupation de Joseph. Joseph nous enseigne ainsi qu’avoir foi en Dieu comprend également le fait de croire qu’il peut agir à travers nos peurs, nos fragilités, notre faiblesse. Et il nous enseigne que, dans les tempêtes de la vie, nous ne devons pas craindre de laisser à Dieu le gouvernail de notre bateau. Parfois, nous voudrions tout contrôler, mais lui regarde toujours plus loin.
3. Père dans l’obéissance
Dieu a aussi révélé à Joseph ses desseins par des songes, de façon analogue à ce qu’il a fait avec Marie quand il lui a manifesté son plan de salut. Dans la Bible, comme chez tous les peuples antiques, les songes étaient considérés comme un des moyens par lesquels Dieu manifeste sa volonté.[13]
Joseph est très préoccupé par la grossesse incompréhensible de Marie : il ne veut pas « l’accuser publiquement »[14] mais décide de « la renvoyer en secret » (Mt 1, 19). Dans le premier songe, l’ange l’aide à résoudre son dilemme : « Ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Mt 1, 20-21). Sa réponse est immédiate : « Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1, 24). Grâce à l’obéissance, il surmonte son drame et il sauve Marie.
Dans le deuxième songe, l’ange demande à Joseph : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr » (Mt 2, 13). Joseph n’hésite pas à obéir, sans se poser de questions concernant les difficultés qu’il devra rencontrer : « Il se leva dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode » (Mt 2, 14-15).
En Égypte, Joseph, avec confiance et patience, attend l’avis promis par l’ange pour retourner dans son Pays. Le messager divin, dans un troisième songe, juste après l’avoir informé que ceux qui cherchaient à tuer l’enfant sont morts, lui ordonne de se lever, de prendre avec lui l’enfant et sa mère et de retourner en terre d’Israël (cf. Mt 2, 19-20). Il obéit une fois encore sans hésiter : « Il se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël » (Mt 2, 21).
Mais durant le voyage de retour, « apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, – et c’est la quatrième fois que cela arrive – il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth » (Mt 2, 22-23).
L’évangéliste Luc rapporte que Joseph a affronté le long et pénible voyage de Nazareth à Bethléem pour se faire enregistrer dans sa ville d’origine, selon la loi de recensement de l’empereur César Auguste. Jésus est né dans cette circonstance (cf. Lc 2, 1-7) et il a été inscrit au registre de l’Empire comme tous les autres enfants.
Saint Luc, en particulier, prend soin de souligner que les parents de Jésus observaient toutes les prescriptions de la Loi : les rites de la circoncision de Jésus, de la purification de Marie après l’accouchement, de l’offrande du premier-né à Dieu (cf. 2, 21-24).[15]
Dans chaque circonstance de sa vie, Joseph a su prononcer son « fiat », tout comme Marie à l’Annonciation, et comme Jésus à Gethsémani.
Dans son rôle de chef de famille, Joseph a enseigné à Jésus à être soumis à ses parents (cf. Lc 2, 51), selon le commandement de Dieu (cf. Ex 20, 12).
Dans la vie cachée de Nazareth, Jésus a appris à faire la volonté du Père à l’école de Joseph. Cette volonté est devenue sa nourriture quotidienne (cf. Jn 4, 34). Même au moment le plus difficile de sa vie, à Gethsémani, il préfère accomplir la volonté du Père plutôt que la sienne,[16] et il se fait « obéissant jusqu’à la mort […] de la croix » (Ph 2, 8). C’est pourquoi l’auteur de la Lettre aux Hébreux conclut que Jésus « apprit par ses souffrances l’obéissance » (5, 8).
Il résulte de tous ces événements que Joseph « a été appelé par Dieu à servir directement la personne et la mission de Jésus en exerçant sa paternité. C’est bien de cette manière qu’il coopère dans la plénitude du temps au grand mystère de la Rédemption et qu’il est véritablement ministre du salut ».[17]
En cette année dédiée à Saint Joseph, faisons nôtre cette prière :
Je vous salue, Joseph, Vous que la grâce divine a comblé.
Le sauveur a reposé entre vos bras et grandi sous vos yeux.
Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.
Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.
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Nous espérons que vous vous portez bien ainsi que votre famille.
L’aumônerie est ouverte tous les jours et nous restons à votre entière écoute ; si vous le souhaitez, nous pouvons vous rencontrer.
N’hésitez pas à prendre contact avec nous !
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