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L'édito par André Garnier
L’immigration plus ou moins contrôlée est devenue un serin médiatique autour duquel les bords politiques s’écharpent volontiers. Jusqu’au sein de l’Église, et plus particulièrement de certaines franges de fidèles, la position du Pape François est parfois âprement discutée : on ne peut quand même pas accueillir toute la misère du monde, nous sommes envahis, donc tolérance zéro ou pas loin. Que peut dire sur le sujet une association chrétienne aéronautique ?
D’abord, on peut témoigner : témoigner de ce que nous voyons dans nos étapes, dans nos escales. Chez Transavia, on découche peu en Afrique, et je n’y ai pas mis les pieds depuis mes années d’Armée de l’air. Mais les collègues du long-courrier n’ont cessé de me le répéter : la situation là-bas ne s’est pas améliorée. Transavia me gratifie par contre régulièrement d’étapes vers le Maghreb. Ce n’est pas une clientèle bien riche. Mais elle reste très attachée au pays, et n’hésite pas à se saigner pour faire le déplacement, pour se ressourcer en famille, dans la culture. Ce sont des vols un peu exigeants pour les équipages commerciaux, mais en général bon enfant. Et je découvre au passage qu’avec nos vols pas chers, nous ne facilitons pas l’assimilation : c’est si facile de rentrer au pays ! D’ailleurs, Ryanair fait la même chose au profit des Polonais d’Écosse, pour ne citer qu’eux… Et quid des nombreuses communautés d’expatriés français (et fiers de l’être – j’en ai été !) des quatre coins du globe ?
Revenons à notre sujet : comment, confrontés à la pauvreté, voire à la misère, ne pas comprendre dans notre chair de navigants que nos sociétés occidentales puissent attirer à ce point toute une frange de population qui rêve de sortir d’une impasse ? On ne refera pas le débat de la décolonisation : on peut juste constater que, sur place, à des degrés divers, les élites en poste n’ont pas donné à leurs pays une vraie perspective d’avenir… Et ça dure – depuis… 70 ans ?
Voici donc que les filières de passeurs prospèrent, que de nombreux candidats finissent noyés, que d’autres s’entassent dans des camps, que nos cités partent à la dérive, dérive sectaire, dérive idéologique… Un drame humain d’une complexité redoutable. Face à ces frères et sœurs dans la détresse, quelle attitude ?
Que nous dit la Bible, et au premier chef, les Évangiles, sur nos obligations ? Quel est le plus grand commandement ? Sans appel : « tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. […] Et voici le second, qui lui est semblable : tu aimeras ton prochain comme toi-même » – Mt 22, 37-39. Synthèse fulgurante effectuée par le Christ lui-même : l’amour dont nous aimons notre prochain servira d’étalon pour mesurer l’amour que nous portons à Dieu.
Et qui est notre prochain ? Deuxième réponse sans appel, la parabole du bon samaritain : ou comment un non-juif (pire, même !) se substitue à deux religieux juifs pour relever un homme, un accidenté de la vie dont on ne sait absolument rien, de ses origines, de ses convictions… Ou comment le Christ fustige l’absence de compassion, fût-elle due aux prescriptions religieuses du temps, ou tout bêtement à la sécheresse du cœur.
« La culture du bien-être nous rend insensibles aux cris des autres.
Elle nous fait vivre dans des bulles de savon qui sont belles mais ne sont rien, (…)
et conduit à une mondialisation de l’indifférence. » – Pape François, 8 juillet 2013 à Lampedusa.
François ne fait que nous rappeler cela, notre devoir de chrétien qui prolonge intrinsèquement notre dévotion religieuse. Certes, ce rappel nous met mal à l’aise. On évacue tout de suite la dimension politique, chacun a son opinion sur les mesures à prendre au niveau gouvernemental. On peut tout de même raisonnablement, en tant que citoyen chrétien, se poser une juste question de conscience personnelle.
Deux dimensions pour cette question : quel accueil suis-je prêt à réserver à l’étranger ?
La plus triviale, la générosité pécuniaire, celle qui tape tout droit à notre porte-monnaie ! Si, si, on ne va pas se mentir, quand on évoque toute la misère du monde, on se désole déjà de ce que nos impôts partent en aides diverses et variées sans contrepartie ! Pour ne pas parler de tous ceux qui font la manche… Est-ce vraiment là tout le problème ? Certains secteurs de notre économie sont « accros » aux immigrés peu regardants sur leurs conditions d’emploi – et ce n’est pas à notre honneur.
La plus complexe, le choc culturel. Là, il y a tout un travail à faire pour donner à connaître et aimer le pays d’accueil. François souligne même dans Frattelli tutti que c’est un devoir pour l’immigrant ! Alors, quel temps vais-je donner ? Ou quelle association vais-je subventionner ? Suis-je prêt à travailler avec un immigrant ou à l’embaucher dignement s’il possède les compétences ? Les navigants issus de l’immigration, et il y en a, s’ils restent attachés au pays, ne crachent pas dans la soupe, j’en témoigne !
Reste le fossé qui sépare notre vieille culture chrétienne (ou post-chrétienne) de l’islam, auquel nombre de migrants (anciens ou récents) appartiennent. François s’inspire-t-il de la démarche que son célèbre modèle a accomplie auprès du Sultan durant les Croisades ? L’islam n’est certes sûrement pas sans représenter parfois une menace, l’actualité ne nous le rappelle que trop. Mais tiendrait-elle si notre foi était aussi ardente et rayonnante que celle du Poverello ?
André Garnier, président

Au calendrier liturgique du mois
1er novembre : Fête de tous les saints
Nous croyons fermement dans l’infinie Miséricorde de Dieu et notre cœur est dans l’espérance de la résurrection, destinée finale promise à tous les baptisés. C’est dans cette attente confiante que nous proclamons en chantant le jour de la Toussaint :
« Les saints et les saintes de Dieu s’avancent vers le Roi des cieux,
Par leurs hymnes de joie, ils célèbrent sans fin celui qui donne vie ». – Chant de l’Emmanuel
2 novembre : Commémoration de tous les fidèles défunts
Chaque année, le 2 novembre, la liturgie nous invite à commémorer les fidèles défunts.
« Pourquoi prions-nous pour les morts sinon parce que nous croyons que la mort est un passage de la vie en ce monde à la vie éternelle avec Dieu ? Nous prions parce que nous voulons que nos défunts connaissent le bonheur éternel. » – Ô mort, où est ta victoire ? Lettre pastorale des évêques de France du 8 novembre 2022
Nous avons, nous aussi, un rôle à remplir dans le salut des personnes que nous aimons et qui nous ont quittés. Ces âmes ont besoin de notre intercession, même si elles sont peut-être déjà près de Dieu. Les porter dans notre prière, offrir pour elles notre communion, faire dire une messe à leur intention, accepter pour elles tel ou tel renoncement… Par ces preuves d’amour nous pouvons ainsi participer – à la mesure de nos faibles moyens – à la grande œuvre rédemptrice du Seigneur.
À l’occasion de la fête des défunts, nous pouvons prendre le temps de penser à une personne qui nous a quittés pour faire pour elle un de ces petits gestes d’amour qui peut l’aider dans l’accomplissement final de sa sanctification en vue de son entrée au Ciel.
3 décembre : 1er dimanche de l’Avent
Face aux projets délétères qui pèsent sur l’avenir des plus faibles, associons-nous plus particulièrement à la veillée de prière instituée le 1er dimanche de l’Avent par Benoît XVI en 2010 pour « invoquer la protection divine sur chaque être humain appelé à l’existence ».
L’Avent est le temps du cheminement spirituel vers Noël. La paix est un des premiers dons que Jésus vient nous apporter à Noël : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » – Lc 2, 14. Préparons nous à accueillir cette paix pour qu’elle jaillisse en abondance, en nous et autour de nous car nous sommes tous appelés à devenir des artisans de paix.
Nous avons ainsi 4 semaines pour cultiver, rechercher, (re)trouver la paix dans nos relations, dans notre famille, avec Dieu et avec nous-même, dans l’humilité et la prière.
« La paix est un don de Dieu, pas l’œuvre des politiciens. Et les dons de Dieu s’obtiennent par la prière ». – Petrus Pavlicek, prêtre capucin.
Il est avec nous, le Seigneur de l’univers ; citadelle pour nous, le Dieu de Jacob !
Venez et voyez les actes du Seigneur, (…) Il détruit la guerre jusqu’au bout du monde,
il casse les arcs, brise les lances, incendie les chars. – Ps 45, 8-10
Il a jeté dans la mer cheval et cavalier ! – Ex 15, 1
Heureux et Saint Noël dans la paix du Sauveur qui nous est né
Une Minute avec Marie!
La petite Vierge de Nazareth a une place exceptionnelle dans le plan de salut de Dieu : son destin unique dans l'histoire de l'humanité est annoncé depuis les origines et son œuvre se poursuit jusqu'à la fin des temps.

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