L'édito par André Garnier

 À cette occasion, notre président nous a présenté le rapport moral de notre association pour l’année écoulée. « Voici donc le deuxième rapport moral qu’il m’échoit de rédiger. En relisant celui de 2023, je mesure à quel point l’accomplissement de la mission de notre association s’apparente à une traversée d’un désert toujours aussi dépourvu de perspectives… 

J’avais placé, en cette assemblée générale 2023, une espérance certaine dans notre participation au pèlerinage militaire international : à mes yeux, celui-ci avait de nombreux mérites, à commencer par celui d’être très fidèle aux racines de notre association. Il devait nous permettre aussi de nous mêler à une population plus jeune, plus engagée, plus fervente… Bref, un événement qui aurait fait boule de neige. Mais à quelques semaines du début du PMI, nous étions au mieux quatre participants ! Certes, nos effectifs sont réduits, mais l’impression d’ensemble qui ressort est que la proposition n’intéressait finalement que fort peu de monde !

 Au titre du bilan de l’année, il ne nous reste donc plus que que notre traditionnelle newsletter, dont la parution bimestrielle reste assurée avec une belle régularité par notre directeur de rédaction Michel, qui y met tout son grand talent. Il nous reste aussi notre petit groupe d’abonnés au fil WhatsApp, ainsi qu’une présence sur Facebook, largement animés par Jacques (en plus de sa lourde tâche de trésorier), que je salue aussi du fond du cœur. Nous devons enfin à Alexandre de diffuser la lettre avec une ponctualité sans faille, et de disposer d’un site internet de très belle facture. Élisabeth coordonne avec efficacité et me rappelle régulièrement les échéances. Notre aumônier, Gilbert, notre trésorière adjointe, Béatrice, Pascal, Alexis, Thibault, toujours présents sur le fil du Conseil… Mais je ne voudrais pas oublier tous ceux qui nous font la joie de se rappeler à nous, qui par un don ou une cotisation, qui par un mot sur WhatsApp, qui par un message personnalisé ou un appel téléphonique, voire par une simple petite prière dans le secret de son cœur.  

Chers adhérents et sympathisants, vous êtes notre raison d’être ! Je voudrais enfin glisser ici un mot pour évoquer le départ d’Isabelle Camborde, qui quitte le conseil de l’association et son métier au titre de ses nouvelles fonctions au sein de la communauté de l’Emmanuel. Elle a été, en tant que consacrée et contrôleuse aérienne, un modèle de ce qu’est une vie donnée au Christ dans le milieu de l’aéronautique, tout cela avec la simplicité et la joie qu’on lui connaît. L’association était fière de la compter dans ses rangs. Gardons-là dans nos prières, et que son souvenir nous guide pour rayonner à son image. Elle nous a promis de garder le contact ! Nous avons été représentés lors des deux principales manifestations des Ailes brisées. Il n’en reste pas moins que la grande connivence de jadis, qui unissait nos associations au travers principalement de leurs liens avec l’Armée de l’air, n’est sans doute plus ce qu’elle était : nous ne vivons certes pas sur le même pied, mais plus encore, nos missions respectives ne s’inscrivent pas du tout de la même façon dans l’esprit du temps. Reste que la Cérémonie du souvenir demeure une messe où le gratin du monde aéronautique entend parler de Jesus-Christ !

 

Nous avons été représentés lors des deux principales manifestations des Ailes brisées. Il n’en reste pas moins que la grande connivence de jadis, qui unissait nos associations au travers principalement de leurs liens avec l’Armée de l’air, n’est sans doute plus ce qu’elle était : nous ne vivons certes pas sur le même pied, mais plus encore, nos missions respectives ne s’inscrivent pas du tout de la même façon dans l’esprit du temps. Reste que la Cérémonie du souvenir demeure une messe où le gratin du monde aéronautique entend parler de Jesus-Christ !

Depuis Mérignac, Jacques nous fait régulièrement un clin d’œil avec le repas des airs. L’association n’y est pour rien ou presque, il n’en demeure pas moins que l’intuition de sa raison d’être en sort raffermie !
Enfin, je n’ai pas réussi à donner une impulsion supplémentaire à nos échanges avec l’aumônerie des aéroports de Paris, manque de temps, manque de courage…

Bref, notre petite association ronronne, mais touche très vite les limites de ses possibilités quand il s’agit de se mettre en branle. Je me garderai bien ici de faire le procès de qui que ce soit, ou même de l’esprit du temps : à titre personnel, je suis un chrétien d’une ancienne génération, je n’ai pas
grandi avec le souci de l’annonce chevillé à l’âme, je n’ai pas beaucoup de goût pour les réseaux sociaux, et je dois me faire violence pour me mettre à tout ça !
Cette situation n’a absolument rien de satisfaisant, mais plus que les moyens matériels, l’imagination, et aussi cette sagesse de Dieu qui est folie aux yeux des hommes, me fait, nous fait cruellement défaut.

Mais je ne vois pas comment nous allons nous réinventer. Une fois de plus, le débat est ouvert.

Nous avons évoqué de nombreuses fois à bâtons rompus, en comités plus ou moins restreints, l’éventuelle dissolution de l’association : à quoi bon ? À mes yeux, ce qui nous retient, c’est qu’au fond, cette structure associative est notre véritable squelette, celle qui nous tient ensemble. Elle suppose un minimum d’engagement concret pour la faire vivre, tenir des échéances, se colleter des
tâches pas toujours plaisantes, mais indispensables. Quoi de plus fluide, mais aussi éphémère qu’un groupe WhatsApp ?

Notre site internet et notre newsletter, fussent-ils modestes, ont besoin de cette structure et de nos fonds pour exister. Et puis, si d’aventure une étincelle venait à jaillir quelque part
dans ce monde aéronautique que nous chérissons, la structure serait là pour lui venir en aide…

Je propose donc que nous poursuivions notre petit bonhomme de chemin, à petits pas dans le désert, souffrant de la soif dans un monde qui n’a pas soif, ou plutôt qui ne sait pas qu’il a besoin d’être hydraté.

Comme en 2023, j’en appelle à l’Esprit et à Notre-Dame : sans votre inspiration et votre énergie, nous ne resterons qu’une modeste association de gardiens de phare. Je suppose qu’il en faut.

André Garnier, président

Au Calendrier Liturgique

31 août : Fête de Marie Médiatrice

Le titre de « Médiatrice » a été attribué à la Vierge Marie au VIIIème siècle, en Orient. Il apparaît en Occident à l’époque carolingienne et se répand surtout au XIIème siècle, mais reste ensuite en veilleuse jusqu’en 1913 lorsque le cardinal Mercier amorce un courant d’études dans le but de définir le dogme de la Médiation de Marie. C’est Benoît XV qui institue en 1921 la Fête de Marie Médiatrice. Le Concile Vatican II a confirmé ce titre de « Marie Médiatrice » tout en rappelant que le Christ est l’unique et parfait Médiateur entre Dieu et les hommes : par son sacrifice, Il a mérité à chacun d’entre nous la grâce de la réconciliation avec Dieu, Il a permis au monde d’être sauvé, c’est-à-dire de ne pas être définitivement vaincu par le mal. Et Il applique ce bienfait à chaque personne humaine, par la distribution de la grâce.

Le Pape François ne dit pas autre chose quand il nous rappelle que « chaque prière que nous élevons à Dieu est “pour le Christ, avec le Christ et dans le Christ” et elle se réalise par son intercession. Tous les autres repères vers lesquels le chrétien se tourne pour sa prière et sa dévotion – le premier de tous étant la Vierge Marie, la Mère de Jésus – ne prennent leur sens et leur valeur que par l’unique médiation du Christ » – audience générale du 24 mars 2021 Puisque, par elle, « le Fils nous est donné qui nous rend à son Père », Marie, en tant que Mère du Christ, est intimement associée à Jésus dans son rôle de Médiateur universel, de Rédempteur et dispensateur des grâces., Elle est donc appelée à bon droit « Médiatrice de toutes les grâces ». Saint Bernard, par sa belle prière « Par Toi Marie », illustre très bien cette Mission de Marie Médiatrice : « (…) Si les vents de la tentation s’élèvent, si tu rencontres les récifs des tribulations, regarde l’étoile, invoque Marie.
Si tu es submergé par l’orgueil, l’ambition, le dénigrement et la jalousie, regarde l’étoile, prie Marie.
Si la colère, l’avarice ou les fantasmes de la chair secouent le navire de ton esprit, regarde Marie.
Si, accablé par l’énormité de tes crimes, confus de la laideur de ta conscience, effrayé par l’horreur du jugement, tu commences à t’enfoncer dans le gouffre de la tristesse, dans l’abîme du désespoir, pense à Marie (…) En la suivant, on ne dévie pas. En la priant, on ne désespère pas.
En pensant à elle, on ne se trompe pas.  Si elle te tient par la main, tu ne tomberas pas.
Si elle te protège, tu ne craindras pas. Si elle est avec toi, tu es sûr d’arriver au but. » 

    Et saint Maximilien Kolbe implorait Marie Médiatrice : « (…) Vraiment, ta seule présence attire les grâces qui convertissent et sanctifient les âmes puisque la Grâce jaillit du Cœur divin de Jésus sur nous tous, en passant par tes mains maternelles.  » Nous pouvons prier Marie pour qu’elle nous protège en ces temps de turbulences spirituelles en reprenant ce chant de l’Emmanuel inspiré de la prière de saint Bernard : « Regarde l’étoile » 

 


 

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Une Minute avec Marie!

La petite Vierge de Nazareth a une place exceptionnelle dans le plan de salut de Dieu : son destin unique dans l'histoire de l'humanité est annoncé depuis les origines et son œuvre se poursuit jusqu'à la fin des temps.

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