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L'édito par André Garnier

Il était une fois… Une grande messe  où était convié le gratin civil et militaire. Compte-rendu :

« Dans son homélie ‘Son Excellence Mgr [l’évêque du lieu]’ tel qu’écrit sur le carton, a détaillé avec soin et précisions, tous les grades, titres, dignités, titulatures, étoilés, haut galonnés présents de sorte que nous avons compris que nous étions en bonne compagnie. La hiérarchie du bas longuement détaillée, celle du Haut a été réduite à la portion congrue: Jésus (sans aucun titre) et pourtant seigneur des Seigneurs, roi des Rois, Dieu des dieux, n’a été cité que trois fois et réduit à la portion congrue ainsi que la Reine des Cieux, Notre Dame porte du Ciel et Rose mystique, dont il n’a pas été fait mention. »

Je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la mosaïque qui orne la voûte de la basilique de Montmartre : enfin, le Christ est remis à sa juste place, magnifique, grave, imposant, un tantinet écrasant. Parmi les foules qui le contemplent et l’adorent, une brochette de notables civils et religieux de l’époque (et un zouave pour les militaires !), au même étage que le reste de l’humanité certes, mais tout de même revêtue de ses plus beaux atours et affublée des signes de son autorité. Pas aussi majestueuse que le Christ, mais aussi pleine de prestance, et au premier rang quand même. Une hiérarchie simple, qui parle au bon peuple. Une hiérarchie dans l’ordre des choses…

Et puis, je n’ai pas pu m’empêcher de revoir cette scène de la « la Passion du Christ » où l’on voit Ponce Pilate, figure de l’autorité romaine sanglé dans sa cuirasse, et un Christ défiguré, ensanglanté, déjà condamné, dialoguer en aparté : « ainsi, tu es roi » ?  « Ma royauté n’est pas de ce monde ». 

Et j’ai encore songé à ces mots (Marc, 10) : 

42 Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : ceux que l’on regarde comme chefs des nations les commandent en maîtres ; les grands leur font sentir leur pouvoir.

43 Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi. Celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur.

44 Celui qui veut être parmi vous le premier sera l’esclave de tous :

45 car le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. »

Les dignitaires de cette magnifique cérémonie se sont-ils sentis flattés d’être ainsi nommés sous ces voûtes prestigieuses, devant cet autel où le Christ donnerait bientôt à nouveau sa vie ? Ou ont-ils profité de l’occasion pour se remémorer que ces titres ronflants et le pouvoir qui va avec ne leurs ont été conférés que pour l’exécution d’un plus grand service ? Que vaudra mon bel uniforme de commandant de bord Transavia quand je me présenterai devant un Christ sanguinolent qui a agonisé de si longues heures pour faire pas moins que sauver l’humanité ? Monseigneur pouvait-il ne pas pleinement ressentir ce que nos hiérarchies terrestres avaient de dérisoire sous le Ciel ?

Christ Roi des rois, et Marie Reine de l’Univers : oui, sans doute, nous avons besoin de ces mots pour appeler sur nous votre règne, un règne sagesse de Dieu qui est folie aux yeux des hommes, une gloire de Dieu qui n’est pas celle des hommes. Jésus, Marie, qui vous êtes faits doux et humbles serviteurs, qui êtes si discrets, mais si présents dans nos quotidiens les plus pesants, guidez-nous toujours sur ce chemin.

Au calendrier liturgique

7 avril : Dimanche de la Divine Miséricorde

 

« Revenez à moi de tout votre cœur, car je suis un Dieu de tendresse »

 

Voici venu le temps de la miséricorde :

Ouvre ton coeur au pauvre et partage ton pain,

Et Dieu te comblera de la douceur de sa bénédiction. » – Bourgeois/Revel/André Gouzes/Sylvanès

 

Sainte Faustine (1905-1938) est une religieuse polonaise de la congrégation des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde. Elle bénéficie de nombreuses apparitions du Christ et de la Vierge Marie, et consigne par écrit toutes les paroles qu’elle reçoit lors de ces visions dans un Petit Journal, découvert après sa mort. Jésus lui confie la mission de rappeler au monde son amour miséricordieux en lui disant : « La Fête de la Miséricorde est issue de mes entrailles, je désire qu’elle soit fêtée solennellement le premier dimanche après Pâques ».

 

Après avoir béatifié Sœur Faustine en 1993, Saint Jean-Paul II la canonise le 30 avril 2000 et accède à cette demande en instituant le Dimanche de la Miséricorde qu’il fixe au premier dimanche après Pâques.

 

Le mot miséricorde vient de deux mots latins qui  veulent dire « malheureux » et « cœur ».

La miséricorde c’est l’amour qui se penche sur chaque misère morale ; c’est « Dieu qui est saisi aux entrailles par notre détresse » (Diocèse de Paris).

 

« Le Seigneur est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour »  –  Ps 102, 8

 

La miséricorde, le Pape François l’appelle la révolution de la tendresse :

« Chaque jour, chacun est appelé à être un consolateur, à être un instrument humble mais généreux de la providence de Dieu et de sa bonté miséricordieuse, de son amour qui comprend et compatit, de sa consolation qui soulage et donne du courage. Chaque jour, nous sommes tous appelés à devenir la caresse de Dieu. » – Discours du 31 octobre 2013.

 

C’est l’amour de Dieu pour nous qui Le pousse à nous pardonner et nous invite à faire de même. La miséricorde est un appel à partager cet amour en sachant pardonner à notre tour :

« Heureux les miséricordieux car ils obtiendront miséricorde » – Béatitudes.

 

La miséricorde est un don à accueillir ; « Le Seigneur n’attend pas que nous Lui présentions une vie lisse de tout défaut » ; il attend simplement que nous abandonnions notre impuissance à sa tendresse ; abandon qui devient élan vers la conversion que le Pape François nous présente comme « la réponse émue face à une miséricorde qui surprend, imprévisible, carrément “injuste” selon les critères humains, de Quelqu’un qui me connaît, qui connaît mes trahisons et qui m’aime quand même, qui m’estime, me prend dans ses bras, m’appelle de nouveau, espère en moi, compte sur moi. »

 

« Convertissez-vous et croyez à l’Évangile » –  Mc 1, 15

 

« Celui qui la reçoit ne se sent pas humilié, mais comme ‘’retrouvé’’, ‘’revalorisé’’. La miséricorde tire le bien de toutes les formes du mal. » – Saint Jean-Paul II – Dives in misericordia, 68.

 

Il n’y a pas de péché, si grand soit-il, qui ne puisse obtenir miséricorde pourvu que notre repentir soit sincère. La miséricorde sera toujours plus grande que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu qui pardonne : « La réconciliation est toujours donnée par le Seigneur à celui qui se repent ». – Catéchisme pour adultes 540.

« Si tu retiens les fautes, Seigneur, Seigneur, qui subsistera ? » –  Ps 129, 3

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Une Minute avec Marie!

La petite Vierge de Nazareth a une place exceptionnelle dans le plan de salut de Dieu : son destin unique dans l'histoire de l'humanité est annoncé depuis les origines et son œuvre se poursuit jusqu'à la fin des temps.

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