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Les news de l’Aumônerie Catholique

des Aéroports de Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle

(à Paris Orly il existe une aumônerie catholique.
Accueil au T4 niveau 2 et espace prière T4 niveau 2
Célébrations les mardi, vendredi et dimanche à 12h00
Célébrations à la demande.
Accueil au T2 niveau 0 porte 22 A)


Nous voilà arrivés, dit-on, aux beaux jours. Mais on grelotte ma chère dame ! On
se couvre ! Et l’on espère des jours meilleurs ! Que ce nouveau numéro de
l’Escale vous apporte un brin de soleil et de réconfort. Peut-être le souffle de
Pentecôte apportera-t-il, en plus du don des langues et d’une fraternité renouvelée,
un peu de chaleur par les temps qui courent. Où courent-ils ? La réponse vous sera
donnée dans notre prochain numéro !
Une icône toute neuve

Chacun avait constaté que, dans la chapelle d’Orly 4, une icône du Christ posée sur l’ambon, avait été vandalisée… et ce, depuis longtemps. Un couple de passagers, habitués de l’aéroport se sont émus de
cette situation. Ils ont voulu offrir une nouvelle icône pour la chapelle. Grâce aux équipes techniques d’ADP, la nouvelle icône a été mise en place soigneusement. L’ambon a retrouvé tout son éclat.
Merci à Elias et Marie qui ont fait ce cadeau magnifique.

Visite de Mgr Gian Carlo


Nous avons eu la joie le 2 mai dernier d’accueillir Mgr Gian Carlo
Perego, qui a présidé la messe du jour, à la chapelle du terminal
2F de CDG. Mgr Perego est l’archevêque de Ferrare dans le nord
de l’Italie, responsable de la pastorale des migrants au sein de la
Conférence des évêques d’Italie.
Accompagné de deux prêtres également italiens, il visite notre
pays pour étudier comment l’Eglise prend en charge la question
des migrants.


La messe a été célébrée en trois langues : italien, lectures en français et chants en
latin. La routine pour une chapelle d’aéroport international !

Et si nous parlions de la gestion des déchets
Le saviez-vous ? En France, chaque habitant produit 354 kg d’ordures ménagères par
an. Mais si l’on prend en compte les déchets professionnels (BTP, industrie,
agriculture, activités de soins), le volume de déchets passe alors à 13,8 tonnes par an
et par habitant.

Pour la plateforme d’Orly, nous avons voulu savoir ce qu’il en était des déchets et de leur recyclage. Nous avons rencontré Franck Sroussi, technicien maintenance environnement et gestion des déchets. Il est arrivé chez ADP en janvier 2004 après avoir été tour à tour magasinier, chauffeur livreur, conducteur de grue mobile et au sein d’ADP égoutier et chargé des assainissements. Il est aussi d’astreinte hivernale (déneigement et intendance).
Il précise que l’assainissement est un autre service chargé des canalisations du réseau d’eaux pluviales basé à la Centrale thermique d’Orly.
À Orly, on traite annuellement 5000 tonnes de déchets non dangereux et environ 138
tonnes de déchets dangereux. Ces derniers présentent des risques pour l’homme
comme pour l’environnement.
Il existe un quai compacteur, un local bio-déchets, un compacteur OIC (Objets
interdits en cabines) par exemple les flacons de + de 100 ml, les couteaux, les objets
contendants. Les containers jaunes reçoivent les déchets recyclables et les containers
gris, les déchets non recyclables. Malheureusement, il existe aussi des débarras, des
dépôts sauvages qu’il faut nettoyer…
On compte aussi les déchets informatiques, les équipements électroniques et
électriques (néons, ampoules, imprimantes, frigo, cafetières…) Certains déchets
comme les huiles, les batteries, les aérosols, les
huiles avion reçoivent un traitement particulier.
Les déchets dangereux (D3E) sont collectés par
des entreprises spécialisées et partent sur des
sites adéquats (Sarcelles, La Courneuve).
Ces déchets comportent des substances toxiques.
Ce sont les équipements informatiques,
électriques en fin de vie qui doivent être soit incinérés, soit recyclés. Quant aux autres, recyclables, ils sont acheminés à Villeneuve


le Roi (Paprec Environnement). Certaines compagnies aériennes gèrent elles-mêmes
leurs déchets comme le vieux kérosène, les boîtes souillées vides. En zone fret, il existe une zone de tri pour les palettes, les bouteilles plastiques, les ferrailles. Avec un gardien pour éviter les dépôts sauvages.
Tout cela représente un défi : il faut collecter les déchets, les trier et en gérer le traitement 5 jours sur 7. Pour cela, une équipe de trois personnes en assure le bon fonctionnement : un responsable gestion des déchets, une personne chargée des déchets dangereux ou non et une personne pour la facturation. Un travail qui ne se
voit pas mais bien essentiel à la vie d’un aéroport qui se veut toujours plus green et respectueux de l’environnement.
NB : Pour compléter, vous trouverez un article fort intéressant : Cette pollution des
avions à laquelle on ne pense pas assez (huffingtonpost.fr)

L’accueil de 14 évêques de Papouasie – Nouvelle-Guinée

à Roissy – Charles-de-Gaulle

Un beau moment de rencontre fraternelle et de collaboration entre Églises
a journée du dimanche 30 avril 2023 fera probablement partie des moments mémorables pour l’aumônier protestant de l’aéroport de Roissy – CDG, le Pasteur Pierre de Mareuil, et pour son homologue catholique, le P. Piotr Andrzejewski. Et, si de mon côté je n’ai aucune habitude des aéroports, je vais aussi garder de beaux
souvenirs de cette journée.

Ce dimanche, vers 14h, devaient arriver à Roissy

quatorze évêques catholiques de Papouasie – Nouvelle- Guinée et des Îles Salomon1 , et nous avions été sollicités tous trois pour participer à leur accueil. Mgr Georges Colomb2 serait là pour les recevoir
officiellement au nom de l’Église catholique en France, mais devrait repartir assez vite pour rejoindre un
pèlerinage de son diocèse.


La délégation était conduite par Mgr Anton Bal, archevêque de Madang et Président
de cette Conférence épiscopale.
2 Évêque catholique de La Rochelle et Saintes, Directeur national des Œuvres
Pontificales Missionnaires (OPM).


Les évêques papouasiens de leur côté devraient être à temps à la gare TGV de Roissy
pour prendre le train de 17h58 vers Lyon Part-Dieu. Et, entre leur arrivée et le départ,
ils souhaitaient célébrer la messe dans l’un des Espaces-Prière de l’aéroport.
Il nous était donc demandé d’aider aux aspects pratiques à l’arrivée de la délégation :
accueil, bagages, échanges en anglais (ces pays étant anglophones), communications,
etc.
Ce temps de rencontre, bien que bref, fut beau et très joyeux et il nous aura sans doute tous marqués : découvrir les visages souriants des arrivants, leur serrer la main, pouvoir échanger et leur souhaiter la bienvenue dans leur langue avait quelque chose d’émouvant. Car, si l’on voyage évidemment beaucoup
à présent, nous savions que, pour eux, ce pèlerinage en France avait une signification particulière : ils voulaient se rendre sur les lieux marqués par les débuts du christianisme en notre pays et visiter ces terres dont beaucoup de missionnaires sont partis vers les leurs pour annoncer l’Évangile. Nous étions donc heureux de nous rencontrer et de pouvoir nous accueillir entre frères et sœurs chrétiens d’ici et là-bas.

Des imprévus nous ont contraints à adapter le déroulement. Deux bagages d’évêques manquaient à l’arrivée. Et pas n’importe quels bagages ! Ces derniers contenaient les cadeaux destinés au Vatican.
Le P. Piotr les a cherchés avec le groupe mais sans succès. Puis, comme l’heure avançait, il a conduit la délégation vers la petite chapelle avec sacs et valises. Les deux aumôniers ont convenu que, pendant qu’on rassemblerait ces bagages dans le local adjacent et que la messe aurait lieu, le pasteur retournerait au point d’arrivée pour continuer la recherche.
Cette concertation donnait en même temps un véritable témoignage œcuménique en toute simplicité : l’amitié et la bonne entente entre les deux aumôniers étaient en effet tout à fait perceptibles, ils s’appelaient et se téléphonaient, avec le sourire, d’un bout à l’autre de l’aéroport pour convenir du meilleur mode d’organisation
permettant de limiter le retard et se répartir les tâches efficacement.
Mgr Colomb n’avait plus assez de temps pour concélébrer la messe avec les évêques océaniens, mais il les a accompagnés jusqu’à la chapelle et aidés à empiler les valises, puis il leur a adressé un message de bienvenue soigneusement préparé, avant de se retirer.


La messe a été toute simple et très belle. Et les paroles de Mgr Bal dans son homélie sur l’Évangile du Bon Pasteur nous ont touchés : en souriant et en nous remerciant de l’accueil, il a insisté pour dire que tous – et pas seulement les évêques – étaient appelés à être des bons pasteurs les uns pour les autres ; se tournant alors vers le P. Piotr et moi, il a ajouté que nous avions été pour eux, évêques océaniens, les bons pasteurs
de ce jour-là.

Pouvoir échanger simplement entre nous, avec une bonne entente entre les aumôniers, a permis de s’organiser facilement pour résoudre tous les problèmes ou presque. Le groupe au complet
a pu se retrouver sur le quai. Les deux bagages manquaient toujours mais puisque leur recherche avait été demandée, ils seraient acheminés directement à Rome.
Nous n’avons malheureusement pas pu nous dire assez au revoir : du quai, nous avons tout de même accompagné de nos regards ceux que nous apercevions encore et nous leur avons fait signe comme le train s’ébranlait.
Cette rencontre, même brève, nous a marqués. Et puis, les aumôniers de Roissy et moi qui ne nous étions jamais rencontrés, avons vraiment noué des liens amicaux.
Depuis, nous avons déjà échangé des photos, informations, etc., et d’autres occasions de collaboration se présenteront sans doute. En tout cas, nous sommes heureux de nous connaître.
Ces bons moments, amitiés, rencontres, liens fraternels font aussi partie des joies de la vie chrétienne. Merci vraiment par conséquent à ceux qui nous ont sollicités pour vivre cette journée.

Merci à vous, évêques océaniens, que nous avons eu la chance d’accueillir et de rencontrer. Nous espérons bien sûr que le reste de votre pèlerinage a été bon et que vous êtes repartis, vous aussi, pleins de beaux
souvenirs.
Et puis surtout aussi merci … au Seigneur qui nous donne de vivre ces occasions et nous y accompagne !

Marie-Cécile Dassonneville

Conseillère en prévention des risques professionnels

Nous avons rencontré Frédérique le jour du baptême de sa nièce qui a été célébré
à la Chapelle d’Orly 4 le samedi après Pâques. Ce fut l’occasion de faire un peu
plus connaissance avec ce professionnel qui exerce sa fonction à Coeur d’Orly. Elle a
accepté de répondre à quelques questions concernant son métier.

« Depuis 2013, je travaille en qualité de conseillère en prévention des risques professionnels et depuis octobre
2020, j’exerce mes missions au sein de l’Etablissement Public territorial Grand Orly Seine Bièvre situé au bâtiment ASKIA, d’Orly aérogare. Mon rôle est de contribuer aux bonnes conditions de travail des collaborateurs afin qu’ils soient épanouis au travail et performants ». Le conseiller (CPRP) en prévention des risques professionnels est un agent ou un contractuel de la fonction publique. Il est l’ingénieur hygiène, sécurité et environnement (HSE) du public. C’est un expert sur les questions environnementales, sanitaires et sociales liées aux risques professionnels.
Ma mission, entre autres, est de conseiller l’autorité territoriale dans la démarche d’évaluation des risques, dans la mise en œuvre d’une politique de prévention des risques et dans la mise en place des règles de sécurité et d’hygiène au travail. Auditer les situations de travail et analyser les risques environnementaux et psychosociaux dans les conditions de travail.

  • Etablir des diagnostics dans le cadre de l’observation des situations de travail.
  • Concevoir une politique de prévention des risques professionnels et sociaux-professionnels
  • Coordonner les différents acteurs dans l’animation des actions de prévention et de
    formation.
  • Assurer un rôle de formateur et d’expert sur les questions de préventions des
    risques auprès des personnels et responsables de service.
  • Il assure une veille réglementaire et la mise en conformité des process de
    l’organisation aux normes obligatoires en vigueur.
    Les qualités indispensables d’un conseiller en prévention des risques professionnels
    sont : le sens des responsabilités, l’écoute et la communication, la capacité à
    s’adapter, analyser, être autonome et rigoureux. Le conseiller en prévention des
    risques professionnels a de solides connaissances dans les normes d’hygiène, de
    sécurité et d’environnement au sein du secteur dont il s’occupe. Il doit également
  • être en mesure d’appréhender tous les risques professionnels, de les évaluer et de les éviter.
  • Le CPRP joue un rôle essentiel dans la communication des risques sanitaires liés aux conditions de travail, tout en sachant s’adapter à ses différents interlocuteurs. C’est également quelqu’un dont le tempérament lui permet de conduire des projets, concevoir des actions de formation,travailler en équipe. »

Comment devient-on conseiller en prévention des risques professionnels ?
Un métier accessible sur concours dans les trois fonctions publiques, celle de l’Etat, la fonction publique territoriale et la fonction publique hospitalière. avec un diplôme de niveau bac+2 au minimum. La formation idéale pour ce métier est celle d’ingénieur spécialisé en hygiène-sécurité- environnement. Cependant, plusieurs autres cursus sont possibles : • DUT hygiène-sécurité-environnement (HSE), • Licence professionnelle en sécurité et orientée environnement, protection civile, milieu industriel, • Institut supérieur sécurité, environnement, qualité, • Licence-Master-Doctorat (LMD) en ingénierie de la santé ou en science et-technologies.

Un baptême à la chapelle d’Orly 4 : une grande
première !

La cérémonie a été présidée par le Padre Yves, aumônier catholique de l’aéroport.
L’assemblée était composée non seulement de plusieurs membres de la famille de
Djahyanna mais aussi de quelques membres du personnel d’ADP et autres amis
travaillant notamment au service de la sûreté aéroportuaire.


Samedi 15 avril a été célébré le baptême de Djahyanna. Une grande famille s’était rassemblée ce jour-là. Elise Rubal, aumônier à l’aéroport était la marraine de cette petite princesse de 4 ans. Frédérique (cf. l’article supra) était une des participants au baptême en tant que Tatie. Elle a d’ailleurs lu cette belle lecture choisie pour l’occasion par la famille
(Ezéchiel 36, 24-28).


Frédérique nous parle de sa vision sur la célébration de ce sacrement d’initiation chrétienne de sa nièce dans « ce lieu inimaginable pour la circonstance (l’aéroport). »
Ce fut une première pour elle et certainement pour tout le monde. Elle a été heureuse de vivre cet événement dans un cadre intimiste dit-elle.
Elle adresse ses remerciements aux aumôniers pour l’animation joyeuse tant par les chants que par leur chaleureux accueil. Frédérique dit espérer que beaucoup d’autres baptêmes soient célébrés dans cette « paroisse aéroportuaire ».
Ndlr : La chapelle de l’aéroport n’est pas à proprement parler une paroisse. Il peut, cependant s’y vivre des sacrements. Il suffit simplement d’obtenir les registres d’une paroisse voisine avec l’accord du curé, bien entendu. C’est donc sur les registres de baptême de la paroisse St Germain d’Orly qu’a été consigné
le baptême de Djahyanna.


Ma rencontre avec le petit prince
C’est étonnant comme certains souvenirs d’enfance restent à jamais gravés dans
notre mémoire !


J’ai rencontré un jour le Petit Prince. Si, si, c’est vrai ! Je devais avoir à peine une
dizaine d’années. Mes parents m’avaient offert pour Noël un disque vinyle du petit
prince. Avec la voix inégalable, chaude et colorée du narrateur Gérard Philippe.
J’ai écouté avec ravissement cette formidable histoire de ce petit garçon aux cheveux
couleur des blés, tombé de je ne sais quelle planète ! Bien sûr, comme tant d’autres,
j’ai été émerveillé de ses rencontres, de son amitié avec le renard (un foxtrot des
temps anciens !), de sa passion pour les roses, de sa visite des planètes, de ses
étonnements devant les répliques de l’allumeur de réverbères, de son désir fou
d’obtenir le dessin d’un mouton… mais ce qui m’a ému, curieusement, ce sont les
dernières phrases de l’auteur.
« Ça c’est, pour moi, le plus beau et le plus triste paysage du monde. C’est le même
paysage que celui de la page précédente, mais je l’ai dessiné une fois encore pour
bien vous le montrer. C’est ici que le petit prince a apparu sur terre, puis disparu.
Regardez attentivement ce paysage afin d’être sûrs de le
reconnaître, si vous voyagez un jour en Afrique, dans le désert.
Et, s’il vous arrive de passer par là, je vous en supplie, ne vous
pressez pas, attendez un peu juste sous l’étoile ! Si alors un
enfant vient à vous, s’il rit, s’il a des cheveux d’or, s’il ne
répond pas quand on l’interroge, vous devinerez bien qui il
est. Alors soyez gentils !
Ne me laissez pas tellement triste : écrivez-moi vite qu’il est
revenu… »
J’ai ressenti tout au fond de mon cœur d’enfant la tristesse du narrateur et j’avais
cette impression d’avoir vraiment rencontré le Petit Prince. Sans attendre, j’ai pris du
beau papier et j’ai écrit une lettre avec comme adresse : « Au petit prince qui a
rencontré un renard ». J’ai descendu les 2 étages de mon immeuble de la rue du Bac
à Paris et posté ma précieuse lettre.
L’histoire aurait pu se terminer là ! Le plus incroyable, c’est que j’ai reçu une réponse.
Il y avait le dessin d’un touareg sur le côté gauche de la feuille. Qui m’a envoyé ce
merveilleux dessin ? Je ne le saurai jamais. Qu’importe ! Je reste persuadé qu’une
bonne âme des services postaux, ému de la situation, a voulu consoler un petit garçon
de 10 ans !

Et puis mon histoire a continué… Le petit prince m’a
toujours accompagné, pour ne pas dire habité.
A 20 ans, j’avais choisi de rejoindre les Missionnaires
Oblats de Marie Immaculée pour aller évangéliser les
esquimaux, et peut-être habiter dans un igloo et chasser
le phoque (!) Et voilà que pendant ma coopération, j’ai
atterri au Nord Cameroun. Dans un collège tenu par les
Oblats : prof de français en 3ème, d’anglais, d’histoire et
géo en 5ème et chargé des sports et de l’infirmerie. Bien
loin de la Baie d’Hudson n’est-ce pas !

Durant mon deuxième séjour, cette fois-ci, chez les Mofù (ethnie du Nord Cameroun),
j’ai commencé à apprendre la langue, joué avec les enfants de l’école, appris la
soudure, récolté mes premières tomates… et cherché de l’eau !
Lors d’une « campagne de puits », nous avons fait appel à un confrère sourcier. Ce
n’est pas le tout de vouloir creuser des puits, il faut aussi trouver le bon endroit. Et
c’est d’autant plus difficile que la région est montagneuse avec d’innombrables
rochers.

Un peu par amusement, un peu par défi, j’ai suivi la baguette magique… et voilà que
j’ai, à plusieurs reprises, senti tressaillir cette branche de laurier rose qui me servait
de baguette, exactement aux points indiqués par le confrère, et mon pendule (un
écrou et une ficelle) réagir en tournoyant me précisant la profondeur et le débit du
point d’eau.
Il a fallu m’exercer au début pour affiner mes sensations. Puis petit à petit, la pratique
aidant, les recherches furent couronnées de succès, avec une toute petite marge
d’erreur. Une autre histoire avait commencé avec ce don de sourcier.

Quel rapport avec le petit Prince ? Si vous lisez bien le livre,
vous aurez sans doute au chapitre XXIV, découvert, avec le
Petit Prince et son ami l’aviateur, le puits au lever du jour.
Pour moi, c’est une des plus belles pages du livre avec la
rencontre du renard bien sûr.
Je cite quelques extraits : […] Le puits que nous avions atteint ne ressemblait pas aux puits sahariens. Les puits sahariens sont de simples trous creusés dans le sable. Celui- là ressemblait à un puits de village. Mais il n’y avait là aucun village, et je croyais rêver.

  • C’est étrange, dis-je au petit prince, tout est prêt : la poulie, le seau et la corde…Il
    rit, toucha la corde, fit jouer la poulie. Et la poulie gémit comme gémit une vieille
    girouette quand le vent a longtemps dormi.
  • Tu entends, dit le petit prince, nous réveillons ce puits et il chante… Je ne voulais pas
    qu’il fît un effort : Laisse-moi faire, lui dis-je, c’est trop lourd pour toi. Lentement je
    hissai le seau jusqu’à la margelle. Je l’y installai bien d’aplomb. Dans mes oreilles
    durait le chant de la poulie et, dans l’eau qui tremblait encore, je voyais trembler le
    soleil.
  • J’ai soif de cette eau-là, dit le petit prince, donne-moi à boire… Et je compris ce qu’il
    avait cherché ! Je soulevai le seau jusqu’à ses lèvres. Il but, les yeux fermés. C’était
    doux comme une fête. Cette eau était bien autre chose qu’un aliment. Elle était née
    de la marche sous les étoiles, du chant de la poulie, de l’effort de mes bras. Elle était
    bonne pour le cœur, comme un cadeau […]
  • Les hommes de chez toi, dit le petit prince, cultivent cinq mille roses dans un même
    jardin… et ils n’y trouvent pas ce qu’ils cherchent. Et cependant ce qu’ils cherchent
    pourrait être trouvé dans une seule rose ou un peu d’eau…


Et le petit prince ajouta : Mais les yeux sont aveugles. Il
faut chercher avec le cœur.

J’ai toujours apprécié l’étude de la Bible et, parmi le textes que je savoure particulièrement, il y a dans
l’Evangile de Jean, cette fabuleuse rencontre de Jésus et de la Samaritaine autour d’un puits. « Donne-moi à boire de cette eau-là » Vous commencez à comprendre ? Je ne sais si Antoine de Saint Exupéry avait médité cette page d’Evangile, en tous cas, il existe des ressemblances. À l’occasion, je lui demanderai.
Ce que je sais, c’est que si j’étais sur une île déserte, et si je ne pouvais conserver avec moi que deux ouvrages, il y aurait : la Bible et le Petit Prince. Là, vous avez tout compris !

Pour nous rencontrer, vous accueillir et vous écouter Présente sur les deux plateformes, l’aumônerie catholique reste à votre disposition.

à Paris Orly il existe une aumônerie catholique:


Accueil au T4 niveau 2 et espace prière T4 niveau 2
Célébrations les mardi, vendredi et dimanche à 12h00
Célébrations à la demande.
Accueil au T2 niveau 0 porte 22 A


A PARIS CDG :Chapelle du Terminal 2 F en zone publique : célébrations les dimanche à 11h30 et les
mardi, jeudi et vendredi à 12h15.
Toujours la possibilité d’organiser une messe à condition de contacter bien à l’avance le P. Piotr.
Si vous souhaitez assister à une messe le dimanche à 10 h : T2 E porte L (Zone de transit, près de Yotel), ou T1 (zone publique) – Il faut contacter le Père Piotr, la veille.
Chapelle du Terminal 1 : célébrations les lundi et mercredi à 12h 15.
Père Piotr Andrzejewski piotr.andrzejewski@adp.fr
Diacre Cyril de Castellan cyril.decastellan@adp.fr
Louisiane Rose louisiane.rose@adp.fr

L’aumônerie de Roissy a son Instagram : Aumônerie catholique Paris CDG (catholic_chaplaincy_paris_cdg)
Adresse mail de l’Aumônerie CDG : aumonerie.roissycdg@gmail.com

admin9633

Fondée en 1967, Notre Dame des Ailes a pour vocation de créer et d'entretenir des liens entre ses membres, issus de la grande famille de l'aéronautique, à travers une dimension spirituelle. C'est par exemple à l'occasion de messes (ponctuelles ou récurrentes), en participant au Pèlerinage Militaire International ou encore en organisant des journées de rencontre

Cette publication a un commentaire

  1. Yves Chalvet de Recy

    Merci de signaler qu’à Paris Orly il existe une aumônerie catholique.
    Accueil au T4 niveau 2 et espace prière T4 niveau 2
    Célébrations les mardi, vendredi et dimanche à 12h00
    Célébrations à la demande.
    Accueil au T2 niveau 0 porte 22 A

    P. Yves Chalvet de Récy
    Thérèse Dembele
    Elise Rubal

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