Association Notre Dame des Ailes

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L'édito par André Garnier
Dies Irae
La presse en parle, les collègues s’en inquiètent dans les conversations au poste, quelques beaux-frères me montrent l’exemple, mes voisins témoignent : oui, la retraite se profile à l’horizon. Avec elle, de nouveaux défis, et aussi, le temps des bilans.
Curieux comme les deux évangiles du week-end dernier se répondent dans ce contexte : samedi, évangile des talents (Mt 25, 14-30), dimanche, choix des meilleures places au repas des noces (Lc 14, 7-14). On pourrait lire les deux sous le titre « de l’ambition » ou « de la capacité d’entreprendre ».
Au cours d’une existence professionnelle, on est parfois amené à faire des bilans de compétences. Je n’en ai jamais vraiment effectué un en profondeur, mais j’imagine qu’il s’agit de répondre à deux questions (pour le commun des mortels) : « qu’aimerais-je faire » et « pour quoi suis-je doué » (dans une certaine mesure, il s’agit de répondre à l’injonction philosophique « connais-toi toi-même »). Si l’on a un peu de conscience, on se demande également « à quoi cela sera-t-il utile » (le croyant s’interrogera : « en quoi cela servira-t-il le plan de Dieu »). On voit bien qu’il s’agit là d’une tâche redoutablement ample et délicate, que l’on a jamais fini d’approfondir, tant elle nécessite à la fois d’introspection et d’interaction avec le monde pour éprouver et étayer cette connaissance, et trouver sa juste place. Bien souvent (en tout cas pour moi), il faut parfois toute une vie, entre gamberge et plongée dans l’action.
Ai-je fait ce que j’ai aimé ? Sans nul doute : on tombe dans l’aéronautique en général, et dans le vol en particulier, par passion. En ai-je profité, au sens où l’on s’arrête quelques secondes pour se dire « c’est fantastique » ? Finalement, à de bien trop rares moments – mais c’est aussi la rançon d’un métier dynamique et exigeant.
Ici, on est en plein dans les talents : j’ai essayé ça, ça et ça. J’ai réussi ça et ça, mais pas ça : j’ai mordu la poussière, ma fierté a pris un grand coup. Je me suis relevé, j’ai essayé autre chose, ça a mieux marché – mais il en reste toujours quelque chose, quand on n’a pas réussi à réaliser le rêve qui paraissait à portée de main. Ai-je fait fructifier mes talents ? Sans doute, mais le succès des armes de la France ou celui d’une grande compagnie aérienne font-ils partie du plan de Dieu ?
Chef, époux et parent, c’est autre chose : on n’est plus dans le technique, on est dans l’humain, et on mesure encore moins bien les talents qui nous ont été donnés, et les leçons d’humilité sont au moins aussi cuisantes : pourquoi n’ai-je pas réussi à faire un bon scout avec ce gamin pourtant prometteur ? Pourquoi n’ai-je pas réussi à faire fonctionner correctement la patrouille ou l’équipage dans cette situation ? Comment ai-je pu prendre une décision aussi stupide ? Pourquoi ai-je fait pleurer mon épouse sur ce coup-là ? Pourquoi n’ai-je pas vu venir cette faiblesse chez mon enfant ? Ai-je donné le bon exemple ? Les ai-je assez aimés ? Et pourtant, j’en ai vu autour de moi, des pas forcément plus doués (enfin… de mon point de vue !) « réussir » beaucoup mieux (comprendre « sa carrière, sa vie de couple, l’éducation de ses enfants »). Ai-je visé assez haut ? Qu’est-ce qu’il m’a manqué ? Et que dire de mon rôle de chrétien (« j’ai rayonné l’évangile et converti plein de collègues ! ») ?
À écouter les évangiles, il faut se méfier de tout orgueil et en même temps, avoir la très juste notion de ses propres capacités pour faire fructifier tous ses talents. Bref, il faut une juste ambition ! Dilemme, dilemme…
Et pourtant, il y a des moments dans la vie où, confronté aux limites d’autrui, un peu trop confiant en lui ou travaillant très en dessous de ses capacités, on se prend, comme le maître, à vouloir lui « enlever même ce qu’il a » et à le « jeter dans les ténèbres extérieures » ! On voit d’ici le courroux du bon Dieu…
Deux évangiles pour nous encourager fortement à être de bons, mais humbles serviteurs. Deux évangiles par ailleurs lourds de menace…
Sans doute aussi pour nous rappeler qu’au terme de cette vie, il nous faudra un dernier coup de reins pour tout remettre entre tes mains, Seigneur. Bon an mal an, j’ai essayé de faire de mon mieux. Je n’ai sûrement pas été à la hauteur de Tes attentes. Je n’ai pas toujours pensé à T’appeler à l’aide quand il le fallait, et Tu ne m’as pas toujours exaucé comme je l’attendais. Avec le recul, c’est sans doute mieux ainsi. J’ai essayé de T’aimer. Tu m’as dit que tu m’aimais. Tu es le seul juge et je Te fais confiance.
André Garnier, Président
P.S. Et comme président de l’ANDA, je n’ai définitivement pas mieux réussi que mes prédécesseurs !!!
Au Calendrier Liturgique
Octobre : mois du rosaire
Le mot rosaire vient du latin rosarium qui signifie « couronne de roses ». C’est une puissante prière mariale d’intercession qui associe la prière de récitation (Je vous salue Marie, Notre Père) et la prière de méditation. Il consiste à réciter le chapelet tout en méditant sur les principaux épisodes de la vie de Jésus et de Marie, appelés « mystères » : les mystères joyeux, douloureux, glorieux et lumineux. Chaque mystère est médité pendant la récitation d’une dizaine. Vous trouverez en annexe la lite des différents mystères avec quelques repères pour la méditation.
C’est la prière la plus accessible aux grands comme aux petits, aux riches comme aux pauvres, aux savants comme aux ignorants ; elle permet de revisiter les différentes étapes de l’histoire de notre salut.
La pratique du rosaire remonte au XIe siècle, à l’époque où les religieux illettrés récitaient Pater et Ave pendant l’office qu’ils ne pouvaient suivre.
Saint Dominique de Guzman l’a préconisée pour lutter contre l’hérésie cathare au début du XIIIe siècle à l’invitation de Marie qui s’est présentée à lui sous le vocable de Notre-Dame du rosaire : “Mon fils Dominique, ne vous étonnez pas de ne pas réussir en vos prédications ! Car, vous labourez un sol qui n’a pas été arrosé par la pluie… Sachez que, quand Dieu voulut renouveler le monde, Il envoya d’abord la pluie de la Salutation Angélique, et c’est ainsi que le monde fut racheté…’’
C’est à la prière du rosaire que le pape saint Pie V a attribué la victoire de Lépante sur les Turcs en 1571 et il a souhaité en encourager la pratique. Pour commémorer l’événement il a institué la fête de Notre-Dame de la Victoire qu’il a fixée au 7 octobre. En 1592 Grégoire XIII lui donna son nom actuel de Notre-Dame du rosaire. Clément XI l’étendit à l’Église catholique toute entière après la victoire remportée sur les Turcs en 1717 devant les murs de Belgrade.
Pendant la Première Guerre mondiale des témoins des deux camps ont affirmé avoir vu Notre-Dame apparaître au dessus du champ de la bataille de la Marne qui arrêta l’armée allemande à 50 kilomètres de Paris.
C’est en 1883 que le pape Léon XIII a fait d’octobre le mois du rosaire.
Saint Padre Pio comptait le rosaire parmi ses armes dans la guerre spirituelle contre les puissances de l’enfer dont parle saint Paul dans sa lettre aux Éphésiens : « Prenez l’équipement de combat donné par Dieu ; ainsi, vous pourrez résister (au démon) quand viendra le jour du malheur, et tout mettre en œuvre pour tenir bon. »
Benoit XVI en a parlé comme d’un remède face aux problèmes de notre humanité :
« Dans cette prière du Rosaire, je vous confie les intentions les plus urgentes de mon ministère, les nécessités de l’Église, les grands problèmes de l’humanité : la paix dans le monde, l’unité des chrétiens, le dialogue entre toutes les cultures. »
« Le Rosaire, quand il est prié de manière authentique, non d’un manière mécanique et superficielle, mais profonde, apporte en effet la paix et la réconciliation. Il contient en lui-même la puissance qui guérit du très saint Nom de Jésus, invoqué avec foi et amour au centre de chaque Ave Maria. » Extraits des discours du pape Benoit XVI à l’occasion de l’ouverture et de la clôture du mois de Marie (mai 2009)
Antienne pour la rentrée
Plus que jamais d’actualité, le rosaire demeure un excellent antidote à la dépression instillée par le battage médiatique. Les vacances sont finies ; après une cure de bon air et de sérénité, c’est pour beaucoup la reprise dans un brouillard qui bouche l’horizon.
Après les poignées de main accusées de n’être pas prophylactiques, le moustique est mâtiné de tigre et le frelon qualifié d’asiatique ; le niveau de la dette est devenu hypercritique; son remboursement problématique et les mesures envisagées, drastiques. L’avenir des retraites nous est décrit comme hypothétique. Les allocations familiales sont devenues étiques et la GPA se voudrait éthique. Les bilans sont sommés d’être énergétiques et les pots même d’être catalytiques.
Alors, trêve d’esprit sarcastique, avant le choc anaphylactique n’hésitons pas à choisir, le meilleur anxiolytique : le rosaire, source de paix et appui rassurant dans les moments de doute, d’anxiété ou d’épuisement.
À nos chapelets ! Dans la confiance.

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