Association Notre Dame des Ailes
Articles récents
L'édito par André Garnier
Vieilles canailles !
En parcourant mon appli musicale favorite, je tombe, en retard sur la nation toute entière, sur un fameux concert, celui des Vieilles Canailles, et sur quelques chansons mythiques . Quelques unes m’interpellent : lancées il y a cinquante ou soixante ans, elles n’ont pas pris une ride. Pêle-mêle : « l’opportuniste », « et moi, et moi, et moi », « lèche-bottes blues »… Le public est aux anges et en redemande. Elle raffole toujours autant d’étriller son personnel politique, et celui-ci n’en peut toujours mais d’essayer par tous les moyens de satisfaire l’opinion publique pour garantir sa réélection.
Mais le fond du discours est tout de même un peu plus élaboré, et pose surtout cette question : face aux vastes enjeux auxquels ce monde et mon pays sont confrontés, quelle est ma position de citoyen ? Et pour moi chrétien, que puis-je faire à mon humble niveau qui ne soit dérisoire ? Ne suis-je pas tenté de baisser les bras et de m’en remettre à l’Etat et à la classe politique pour gérer tout cela, sans pour autant me priver de critiquer violemment si le résultat ne me paraît pas satisfaisant ?
Que viennent faire ces considérations oiseuses de politique interne dans une publication chrétienne et aéronautique ? Ne devrions-nous pas élever le débat et fixer notre regard vers le ciel ? Notre redac’chef vous propose un peu plus loin une réflexion sur la révolution intérieure. Plus prosaïquement, je voudrais rappeler ici quelques paroles d’une chanson du Père Duval (aussi datées, mais bien moins connues que les œuvres des artistes ci-dessus évoqués) :
« Et voici que Jésus m’a surpris :
´ Que fais-tu là à m’attendre, mon ami ?
Ton ciel se fera sur terre, avec tes bras.’ »
De temps à autres fleurit un article dans nos revues catholiques, appelant les chrétiens à s’investir davantage en politique. Pas si facile : pour accéder aux postes en vue, ceux qui disposent d’une parcelle du pouvoir de faire changer les choses, il faut une ambition solide, très solide, dévorante, même. Les loups se reconnaissent et se cooptent entre eux. Il faut avancer masqué, « rusé comme le serpent », et faire avancer le plan de Dieu sans dire ce qu’il est. Au passage, péril ultime, il ne faut pas perdre son âme. Tout ceux qui ont un jour aspiré à gravir les échelons le savent bien. Et ce genre d’ambition n’est pas très « catholique » : en tout cas, ce n’est pas l’exemple que le Christ a donné ou promu. Dans les Évangiles, rares sont les figures du pouvoir, qu’il soit spirituel ou temporel, qui trouvent grâce à ses yeux. Les pharisiens et les docteurs de la loi en particulier en prennent pour leur grade. Quant aux figures d’Hérode et de Pilate, elles frisent le pathétique dans le grotesque ou l’impuissance…
Autre volet, encore plus redoutable : la politique ici-bas, c’est l’art d’accommoder les possibles. Et si tout est possible dans le royaume des Cieux, cela ne l’est pas ici-bas. L’église catholique a mis au point une doctrine sociale, mais elle n’est pas, et ne se veut pas, que je sache, un programme économique et politique complet. Combien d’idées généreuses se sont fracassées sur les récifs de la dure réalité – et pourtant, le fantasme qui voudrait plier la réalité aux belles idées court toujours gaillardement. Il faut parfois faire des choix douloureux qui ne vont pas rasséréner l’âme d’un bon catholique – encore une fois, tous ceux qui un jour ont exercé une responsabilité en ont fait l’amère expérience…
À quoi aspire la France ? À une société plus fraternelle ? Excellent ! La fraternité devrait justement être ce qui va recomposer cette société si éclatée. Elle est le message chrétien par excellence. La république l’a rajouté à sa devise quand elle a fait le constat que la liberté et l’égalité avaient coupé beaucoup de têtes, mais pas réussi à arrêter la guerre civile. Mais la fraternité, c’est quoi ? C’est un exigence qui s’impose à moi, ou c’est une mission régalienne de l’Etat ? Si je me défausse sur l’Etat, suis-je encore le frère de mon frère ? Ne suis-je pas tenté de me considérer pauvre parmi les pauvres, et considérer que seuls l’Etat (avec l’argent de qui…) et les très riches sont riches ? Je plaisante à peine, j’ai entendu un commandant de bord Air France tenir ce discours au milieu de son équipage : je ne dis rien du silence éloquent des PNC…
En dehors des extrémités du spectre, nous sommes tous les riches de quelqu’un et les pauvres de quelqu’un d’autre. Cela me crée des droits, mais aussi des devoirs. Si je ne suis pas à la hauteur de mes devoirs, ce sont les droits des autres qui en pâtiront. Quel frère voudrais-je être pour mes frères, quels frères voudrais-je que les autres soient pour moi ? Des frères, des tyrans, ou des boulets ? Si pauvre que je sois, j’ai reçu un talent. Vais-je l’enterrer pour mettre en avant ma pauvreté ? On sait ce qu’en dit le Christ…
Je suis souvent frappé à Orly par les intervenants de la touchée, pétrolier, bagagistes, coordinateur, qui œuvrent autour de l’avion à l’arrivée et au départ : parfois une certaine bonhommie ou un soupçon de nonchalance, mais de l’ardeur bien souvent et le boulot est fait et bien fait. La réflexion vaut aussi pour nos PNC et nos mécaniciens : bahutés par des horaires inconvenants (l’entretien en piste se fait de nuit, après la dernière arrivée…), quelques passagers détestables, la pluie, le vent, le froid autour de l’avion : la bonne humeur au jour le jour, l’amour de son travail, ces pauvres-là me donnent une belle leçon de pauvreté. Mon boulot de riche va consister à mettre en œuvre tous mes talents pour que la mission soit un succès collectif – un petit succès parmi tant d’autres, une pierre à l’édifice, une motif de fierté pour tous.
En ces moments difficiles où le chaos politique règne en France, alimenté par une certaine incurie des français, d’élite ou de base, je voudrais redire la prière scoute :
Seigneur Jésus,
Apprends-nous à être généreux,
À te servir comme Tu le mérites,
À donner sans compter,
À combattre sans souci des blessures,
À travailler sans chercher le repos,
Et à nous dépenser sans attendre d’autre récompense
Que celle de savoir que nous faisons Ta sainte volonté.
Au Calendrier Liturgique
30 novembre : 1er Dimanche de l’Avent
Le premier dimanche de l’Avent marque le début d’une nouvelle année liturgique pendant laquelle nous allons revivre les grands événements de la Vie de Jésus.
L’Avent est la période de préparation spirituelle à Noël, tournant décisif dans l’histoire de notre humanité car la naissance de Jésus marque l’aube d’une nouvelle ère de grâce et d’espérance : l’irruption du Dieu-fait-homme dans notre monde terrestre pour guérir et sauver tous les hommes.
Dès le début de cette année liturgique, nous sommes appelés à la vigilance et à la conversion, pour nous préparer intérieurement à accueillir Jésus. Les lectures dominicales de l’Avent, notamment celles des Prophètes, nous rappellent la nécessité de la conversion et de la préparation du cœur.
En cette période difficile, chacun se prend à espérer des réformes. Entendons-nous sans cynisme : des changements qui s’imposeraient prioritairement… aux autres. Celles qui sont évoquées sont souvent critiquées à peine ébauchées, évacuées avant d’avoir été réfléchies. Et peu de décisions pertinentes sont prises. Beaucoup pensent qu’ils peuvent se sauver par eux-mêmes, espèrent tout des hommes politiques ou attendent un élu providentiel qui sauverait le pays. Vains espoirs, car le seul « homme providentiel » dans lequel nous puissions mettre notre espérance, c’est le Christ :
« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. » – Jn 15, 5.
« Jésus seul vient nous sauver, et personne d’autre : parce que seul Il en a le pouvoir – Il est Dieu-tout-puissant en personne –, et parce qu’Il nous aime. » – Léon XIV.
Les priorités les plus urgentes concernent notre propre conversion car la frontière entre le bien et le mal passe par le cœur de chacun d’entre nous. C’est de notre oui ou de notre non à Jésus que va dépendre notre marche vers le Salut.
La seule chose qui doit s’imposer à nous, c’est que la seule révolution qui vaille la peine d’être entamée, la seule qui ait, avec la grâce du Seigneur, une réelle chance d’aboutir, c’est la révolution intérieure !
Beaucoup vivent leur vie comme si Dieu n’existait pas. Mais que survienne le malheur, et la question fuse : « Qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ? » et même de conclure : « Dieu n’existe pas, sinon il ne permettrait pas ce mal ».
Question oiseuse ; Dieu ne punit pas, car Il est infiniment miséricordieux, infiniment aimant. Il avertit simplement, car Il désire profondément notre conversion : « Reviens, infidèle Israël ! (…). Je ne ferai pas tomber sur vous ma colère, car je suis bon (…) et je ne garde pas rancune à jamais. » – Jr 3,11 – et encore : « Reviens, Israël, au Seigneur ton Dieu ; car tu t’es effondré par suite de tes fautes. » – Os 14, 2. Mais Il respecte notre liberté; Dieu nous laisse le choix de lui répondre oui ou non et nous sommes responsables de nos refus.
Nous ne sortirons pas d’une telle situation seulement par des mesures politiques ou économiques, si nécessaires soient-elles par ailleurs. Il nous faudra aussi prendre conscience de la nécessité d’une véritable conversion intérieure. Saurons-nous être les ferments de cette véritable révolution ?
Approchons-nous avec humilité de l’Enfant Jésus de la crèche, du Tout-Petit, car Dieu ne peut rien faire avec les orgueilleux, avec ceux qui se croient supérieurs ou puissants. Pour ses projets, Il cherche des cœurs humbles pour que son royaume progresse dans le monde par l’intermédiaire des serviteurs inutiles – au sens d’incapables – que nous sommes. Approchons-nous avec l’humilité de Jonas dans la tempête : « Je le reconnais, c’est à cause de moi que cette grande tempête vous assaille. » – Jon 2, 1-11.
« Seigneur Jésus Christ envoyé par le Père pour sauver tous les hommes, Seigneur, prends pitié.
Seigneur prends pitié des pécheurs que nous sommes. Seigneur, prends pitié. »
Laissons-nous regarder avec confiance par Jésus ; que son regard pénètre jusqu’au fond de nos cœurs pour qu’Il y fasse grandir le désir de le suivre… et d’accorder nos différences.
Dans la joie des anges de la crèche : « Joyeux et Saint Noël !»
Une Minute avec Marie!
La petite Vierge de Nazareth a une place exceptionnelle dans le plan de salut de Dieu : son destin unique dans l'histoire de l'humanité est annoncé depuis les origines et son œuvre se poursuit jusqu'à la fin des temps.
2 weeks ago
This content isn't available right now
When this happens, it's usually because the owner only shared it with a small group of people, changed who can see it or it's been deleted.2 weeks ago
This content isn't available right now
When this happens, it's usually because the owner only shared it with a small group of people, changed who can see it or it's been deleted.1 month ago
Une prière avant de prendre l'avion
fr.aleteia.org
Prière à Notre-Dame des Airs pour apporter paix et réconfort à ceux qui n’aiment pas prendre l’avion.1 month ago
Une prière avant de prendre l'avion
fr.aleteia.org
Prière à Notre-Dame des Airs pour apporter paix et réconfort à ceux qui n’aiment pas prendre l’avion.2 months ago
How A British Pilot Survived After He Was Sucked Out A Window While 17,000 Feet In The Air
trib.al
Captain Tim Lancaster was piloting British Airways flight BAC-111 with 81 passengers when his window was ripped off the plane.