L’Escale été 2025

Les news de l’Aumônerie Catholique des Aéroports de Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle

 

Eté 2025

 

Pieds en eventail

 

Voici l’été, la grande et belle saison des vacances, des voyages proches ou lointains, des séjours en montagne, au bord de la mer, à la campagne. Il y a ceux qui partent, mais aussi ceux qui restent faute de moyens financiers ou parce qu’ils sont malades, handicapés, ou bien encore adonnés à leur travail de la terre, à leur entreprise. Il y a ceux qui peuvent bénéficier de congés et ceux pour qui l’été

amène un surcroît de travail ou un travail temporaire.

L’Esprit-Saint travaille sans cesse, même pendant les vacances pour nous sortir du règne de « chacun pour soi ». Voici les nouvelles de l’Escale avant chacune et chacun se dispersent car c’est temps de vacances d’été.

 

La mission

Un Missionnaire reçoit et quitte la charge qui lui a été confiée par son Supérieur

provincial. Le moment venu, il la remet toujours à la demande de son Supérieur.

DEPART/ARRIVÉE

 

En octobre 2024, le père Dominique NDJOKO rejoignait l’aumônerie d’Orly afin de prêter main forte, temporairement, au père Y. CHALVET de RECY qui était en arrêt pour raison de santé.

Dominique n’imaginait certainement pas qu’un jour qu’il occuperait ce service de responsable de l’aumônerie catholique de l’Aéroport d’Orly. En effet , les choses sont allées vite, qu’il n’a pas pu aller au bout de son année sabbatique !

Aussi, depuis le 1er mai 2025, après un mois d’accompagnement, et de transmission, le père Dominique a été nommé officiellement aumônier à l’Aéroport d’Orly et désormais le successeur du père Yves.

Avec enthousiasme, il a pris son bâton de pèlerin pour être sur la plateforme aéroportuaire d’Orly pour être avec humilité au service de tous (voyageurs, employés, pauvres) dans cette Galilée des nations où transite une population de toute nation, de toute langue, de toute « origine », … Puisse-t-il se faire messager de la bonne nouvelle à chaque petit pas qu’il posera sur cette terre de mission.

Mission Atypique

eglise mission

Quand j’étais petit garçon, je rêvais d’être missionnaire. Le rêve s’est réalisé. Je voulais aller chez les esquimaux. Ma première affectation fut le Cameroun dans un collège de 400 élèves : professeur de français, d’histoire et géographie, professeur d’anglais, infirmier et préfet des sports.

 

Je ne suis jamais retourné au Cameroun. En revanche, j’ai été nommé à Lyon comme aumônier de lycées de l’enseignement public

pendant 15 ans. Puis mes missions m’ont conduit à Lorient, Lourdes, Lyon, Fontenay sous-bois avec un mandat de responsable de mes frères de la Province de France pendant 6 ans et pour finir à Orly Ville au service de deux paroisses.

 

J’ai presque fait le tour du monde : France, Corse, Italie avec la Sicile, Espagne, Portugal, Royaume Uni, Irlande, Roumanie, République Tchèque, Allemagne, Autriche, Pologne, Cameroun, Thaïlande, Vietnam, Afrique du Sud, Canada, Israël, Guyane Française…

 

Je ne savais pas qu’un jour, il me serait demandé d’être aumônier d’aéroport. Quand, muni de ma lettre de mission, je me suis présenté en septembre 2018 au Directeur de Paris-Orly, Régis Lacote, j’ai été frappé par ses mots : « bienveillance et hospitalité ». Avec l’équipe, d’aumônerie, j’ai toujours pensé que nous devions avoir pour devise « vivre intensément la pastorale des petits pas ». Aller à la rencontre, échanger, orienter, apaiser, renseigner. Faire des petits pas dans un aéroport vous conduit souvent à faire des kilomètres !

 

J’ai vécu avec vous et pour vous 7 très belles années. J’ai apprécié le contact avec beaucoup d’entre vous avec cette particularité qu’à Orly, il n’est pas rare de s’appeler par son prénom.

J’ai fait de très belles rencontres, participé à de nombreuses propositions, découvert la biodiversité, honoré la mémoire d’agents d’ADP, vécu avec mon équipe la simulation d’un crash aérien, accueilli lors d’une cérémonie le rapatriement des dépouilles de citoyens français victimes d’un crash aérien, présidé un baptême à la chapelle d’Orly 4, et malheureusement attrapé deux fois le Covid. Sans goût et sans odeur, cela ne m’a jamais empêché de raconter de savoureuses histoires. J’ai enfin beaucoup apprécié les échanges avec mes frères d’autres confessions religieuses.

 

J’exprime ma profonde gratitude à ADP pour sa bienveillance et son souci qu’existent au sein des plateformes des espaces inter-religieux… C’est une chance et une preuve qu’un « vivre ensemble » est possible. Soyez sûrs que le Padre ne vous oubliera pas…

 

Merci au Père Dominique qui s’envole aujourd’hui avec « Air Evangile ». Le Padre

Missionnaire venu d’ailleurs

Encore tout petit, j’ai entendu ces paroles de Jésus :

« Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint- Esprit ». Mt 28, 19. Ces paroles qui ont toujours interrogé ma foi, se sont réalisées pour moi, un certain le 25 juillet 1993, jour de mon ordination sacerdotale à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Je dois ma vocation religieuse à mon frère ainé qui m’a pris chez lui après la mort de notre papa,

j’avais 4 ans. Mon frère était enseignant à l’école primaire et en même temps catéchiste du village. C’est lui qui présidait la prière dominicale en l’absence du prêtre. C’est lui également qui préparait les adultes au baptême et au mariage. Lors des visites du prêtre une fois par trimestre dans notre village, c’est l’épouse de mon frère qui lui préparait ses repas. J’étais toujours à côté de mon frère et j’écoutais toutes les conversations entre lui et le prêtre qui était un missionnaire oblat de nationalité belge. J’ai donc grandi dans cette ambiance de foi entouré de la délicatesse  d’un  grand-frère  catéchiste  et  responsable  de  la  communauté chrétienne.

 

Au lycée, j’ai été envoyé à l’internat à 25 km du village où je pouvais voir le missionnaire belge tous les dimanches car j’étais servant de messe, rôle que j’accomplissais déjà au village. Tous les aspirants à la vie religieuse et à la prêtrise se rencontraient tous les trimestres pour une récollection animée par le missionnaire belge. Ce dernier deviendra mon accompagnateur spirituel et c’est lui qui me présentera au noviciat des missionnaires oblats de Marie Immaculée.

Après mes premiers vœux le 8 septembre 1983, j’ai commencé mes études philosophiques et théologiques à Kinshasa d’abord, puis à Rome à l’Institut pontifical de Liturgie Saint Anselme. Après mon ordination en 1993, j’ai travaillé en paroisse comme curé et au Séminaire des oblats comme enseignant de la Liturgie. Mes connaissances en Liturgie m’ont conduit 3 ans à Madagascar (2000-2003) comme formateur et enseignant au Séminaire interdiocésain de Fianarantsoa. Après ces belles années à vivre dans la culture malgache qui m’est chère, je suis rentré au Congo pour continuer mon ministère de curé et d’enseignant.

 

À Vico (Corse)

corse

 

En 2008, j’ai été envoyé dans la province de France pour la communauté de Vico en Corse qui avait besoin d’aide. La province de France avait fait également appel à d’autres oblats originaires de différentes provinces. C’est ainsi qu’il y a eu un oblat canadien et un oblat italien à Vico. J’ai passé 6 ans en Corse comme prêtre modérateur dans le monde rural. J’avais en charge 26 villages à visiter et heureusement que nous étions une communauté. Je garde de beaux souvenirs de l’Ile de beauté. D’ailleurs tous les deux ans, j’y retourne pour les vacances !

À Orly

Après la Corse, le provincial m’a envoyé à Orly pour prendre la suite d’un confrère qui partait à la retraite. Je quittais la pastorale rurale pour la pastorale urbaine. Je commençais à prendre du plaisir à travailler avec les laïcs, je suis resté 3 ans en paroisse à Orly (2015-2018). Puis l’on m’a pressenti pour commencer une nouvelle mission à Sainte Foy-lès-Lyon.

À Sainte Foy-lès-Lyon

En 2018, les oblats ont décidé de prendre la paroisse de Sainte Foy-lès-Lyon dans le diocèse de Lyon et pourtant ils y étaient depuis plusieurs années sans prendre la gestion de cette paroisse. Mais dans cette communauté, il y avait des oblats qui étaient engagés dans d’autres pastorales : aumônier des collèges ou prêtres animateurs mais pas comme curé. Je peux dire fierté que j’ai été le premier oblat, curé de cette grande paroisse avec ses 3 clochers : église Sainte Foy, église Sainte- Thérèse et église Saint-Luc. Il faut dire que ces 3 clochers étaient auparavant 3 paroisses indépendantes et elles ont été unifiées en 2016. J’ai passé 6 belles années dans cette paroisse dynamique avec des fidèles toujours nombreux dans les célébrations. J’ai été étonné de voir des enfants en bas âge, faire leur première communion. C’est dans cette paroisse que j’ai vraiment appris à être un curé de paroisse.

À l’aumônerie de l’aéroport d’Orly

A la fin de mon mandat à Sainte Foy-lès-Lyon, j’ai demandé au provincial l’autorisation de prendre une année sabbatique après mes 31 années de ministère sacerdotal, le temps de souffler un peu. C’est ce qui m’a été accordé. Ceci m’a permis d’aller faire un tour à Madagascar pour revisiter mes traces missionnaires. Ce temps sabbatique m’a permis aussi de découvrir l’aumônerie de l’aéroport d’Orly pendant 3 mois. Et pendant que j’étais en train de découvrir certaines communautés de la province de France, le provincial m’a appelé à une nouvelle mission à l’aumônerie de l’aéroport d’Orly. J’ai été nommé le 1er mai 2025.

Je débute à peine cette nouvelle mission que je découvre et qui n’a rien à voir avec la pastorale paroissiale. Il n’y a pas de paroisse à l’aéroport mais une chapelle à Orly 4 en zone publique et une nouvelle chapelle en Zone Réservée d’Orly 4. Je suis avec

3 autres aumôniers : une religieuse, une laïque et un diacre permanent. Nous

accueillons des pèlerins qui sont de passage et qui désirent s’arrêter pour célébrer la

messe dans la chapelle. La mission de l’aumônerie, c’est une mission d’écoute, d’accueil et de réconfort. Comme on peut le comprendre, c’est « être avec ». C’est aller avec bienveillance et attention particulière vers les gens pour leur annoncer l’évangile à travers le sourire. Mon prédécesseur, Le Padre, que je remercie de m’avoir donné les clés pour découvrir cette belle mission, parlait toujours d’Air Évangile et il a raison. Prendre Air Évangile, c’est être muni des attitudes qui font de nous des disciples de Jésus : joie, bienveillance et hospitalité. C’est désormais la mission que je dois accomplir avec les autres.

 

Jubilé

40 ans de sacerdoce du Père Piotr. Un pasteur au parcours riche et au style unique.

 

foi

FOI, AMITIE, DIALOGUE

Le vendredi 23 mai 2025 restera gravé dans les mémoires de l’aumônerie de Paris- Charles de Gaulle. Dans le plus grand secret, une cérémonie surprise était organisée au Terminal 2F pour célébrer les quarante années de sacerdoce du Père Piotr Andrzejewski (Coordinateur de l’aumônerie catholique de CDG et d’Orly).

Grâce à d’habiles stratagèmes pour l’éloigner de son bureau le temps des préparatifs, la surprise fut totale lorsque Piotr découvrit une assemblée venue nombreuse pour lui rendre hommage.

Parmi les invités, Madame Valérie Senentz, Directrice de l’aéroport CDG – dont relèvent les aumôneries – a honoré l’événement de sa présence, témoignant de la reconnaissance institutionnelle pour le travail des aumôniers.

 

La chapelle du T2F s’est rapidement révélée trop petite pour accueillir la foule des

amis, collègues et fidèles de la paroisse de Roissy-en-France attachée à Piotr.

Dans un magnifique élan de fraternité, et grâce à la conception modulable des lieux de culte aéroportuaires, la cloison séparant la chapelle de la synagogue voisine a été ouverte, permettant à cet espace d’accueillir « tout ce beau monde ». Un symbole fort de la cohabitation et de l’entraide qui caractérisent les plateformes aéroportuaires.

 

Aux côtés des aumôniers catholiques de Roissy (le Diacre Cyril de Castellan, Sœur Céline Dsouza) et d’Orly (Élise Rubal), étaient présents Ilena et Stéphane pour les aumôniers protestants, ainsi qu’Abdelkader, de l’ aumônerie musulmane.

 

Les quarante années de « loyaux services », pour reprendre une expression qui aurait pu être employée pour un tel jubilaire, ont débuté en Pologne, sa terre natale, qui a sans aucun doute forgé cette foi robuste et cette humanité chaleureuse qu’on lui connaît. Prêtre Fidei Donum, « don de la foi », son engagement l’a mené du Cameroun à l’Amazonie, en passant par l’île de la Réunion – un véritable « bourlinguage » au service des autres, loin de ses racines, qui témoigne d’une immense capacité d’adaptation et d’une confiance profonde en Dieu et en l’humanité.

Aujourd’hui coordinateur des aumôneries catholiques de Roissy et d’Orly, Piotr aborde cette mission avec un style qui lui est propre. C’est un guide, un « chef » au sens noble, mais qui, de l’avis de ses proches, n’apprécie guère les titres ronflants et fuit ce qu’il nomme avec humour les « chichis » vestimentaires du clergé, préférant la simplicité d’une discrète petite croix brodée au revers de son veston.

Derrière une apparente décontraction et une manière de gérer les choses avec une efficacité sereine, « sans se prendre la tête » comme on dit trivialement, ni chercher à s’imposer, se cache une réelle autorité naturelle.

Si cette grande simplicité peut parfois donner une impression de distance pour qui observe de loin, son entourage sait qu’en réalité, son regard voit tout et son écoute

entend tout, veillant avec une attention affûtée sur la vie, le dynamisme et le bien-

être de son équipe.

 

 

C’est là, sans doute, le propre des vrais responsables, de ceux qui n’ont pas besoin d’apparat pour être entendus et respectés, confirmant bien l’adage que « les eaux calmes sont souvent les plus profondes ».) La cérémonie a débuté par une belle messe et enjouée. L’assemblée nombreuse, vibrant au son des chants, a apporté une chaleur particulière, « celle qui réchauffe les cœurs », emplissant l’espace agrandi d’une ferveur palpable.

À l’issue de la célébration eucharistique, les convives se sont dirigés vers une salle attenante où un buffet fraternel les attendait, un moment de partage et de convivialité vivement apprécié. Ce fut aussi l’occasion de témoigner concrètement l’affection et la reconnaissance envers Piotr.

Le diacre Cyril au nom de la communauté catholique lui a offert une magnifique chasuble double, brodée à l’effigie du jubilé, ainsi qu’une étole assortie. Ilena, au nom des aumôniers protestants, a ensuite remis à Piotr une bouteille de champagne millésimée à l’effigie du Général de Gaulle, un clin d’œil malicieux et apprécié à l’aéroport Charles de Gaulle.

Après ces beaux témoignages d’amitié, Abdelkader, de l’aumônerie musulmane, a pris la parole. S’exprimant à la fois comme représentant de sa communauté et comme ami, son intervention a souligné la richesse du parcours de Piotr, avant de partager une conviction profonde sur la nature et la nécessité du dialogue inter- religieux aujourd’hui.

Son discours a été particulièrement remarqué pour son appel vibrant. IL a insisté sur l’importance d’un dialogue inter-religieux qui soit franc, direct et sincère, débarrassé de toute hypocrisie ou tentation de syncrétisme.

Abdelkader a rappelé, à travers une anecdote marquante impliquant le feu Roi Hassan II (que l’auteur avait personnellement vécue), que la reconnaissance honnête des différences est le socle même d’une rencontre véritable et d’un respect mutuel.

Notre frère Abdelkader a ensuite lancé un appel fort, soulignant que les hommes et femmes de foi ne peuvent plus rester en marge face aux conflits qui ensanglantent la planète. Il a suggéré qu’il était temps pour les communautés croyantes de s’impliquer davantage et de prendre leur part dans la construction de la paix et la résolution des tensions, plutôt que de laisser ce rôle aux seuls acteurs politiques.

Il a aussi évoqué la nécessité pour les traditions spirituelles de se réapproprier un discours fort et porteur d’espérance sur le vivre-ensemble et la fraternité.

Enfin, faisant le lien avec l’actualité de l’Église catholique, Abdelkader a exprimé le regret du départ du Pape François, dont l’engagement pour ces valeurs fut marquant, tout en formulant l’espoir que le nouveau pontificat du Pape Léon XIV s’inscrive dans cette continuité, portant haut cet appel à un dialogue exigeant et à un engagement concret des croyants pour un monde plus juste et fraternel.

Le message délivré a visiblement touché l’assemblée, qui a manifesté son approbation chaleureuse.

La fraternité en action : un aéroport, carrefour des humanités.

Plus que les mots, cette journée a été un témoignage vivant de ce qui est cultivé au quotidien dans les aéroports parisiens : un lieu où la fraternité n’est pas un vain mot.

L’image de la chapelle s’ouvrant sur la synagogue pour accueillir une communauté en fête, la présence de responsables et d’amis de toutes confessions et convictions, tout cela illustre la force d’un respect mutuel qui transcende les différences pour célébrer ce qui unit.

 

 

Pour d’autres décennies de service et d’amitié.

Ces 40 années de sacerdoce de Piotr sont une étape marquante, une vie donnée. En lui souhaitant de tout cœur « d’autres décennies » remplies de joie, de paix et de lumière, l’ensemble des participants a aussi formé le vœu que son exemple continue d’inspirer le travail commun au service de tous ceux qui passent par les aéroports. Que Dieu continue de guider ses pas et ceux de tous les artisans de paix

L’évêque à la découverte de l’aéroport de Paris Charles de Gaulle

Mgr Benoît BERTRAND, évêque du diocèse de Pontoise, évêque désigné par la province ecclésiastique de Paris pour accompagner les aumôneries catholiques des aéroports de Paris, nous a rendu visite il y a quelques semaines.

Le 10 avril 2025 nous avons eu la joie de recevoir notre évêque, venu faire la connaissance de l’aéroport de Paris Charles de Gaulle. La visite a débuté à 9h30 au

terminal 1 zone publique avec une prière, puis, ensuite, nous sommes partis en direction de la zone réservée du nodal ou jonction, pour lui montrer l’espace prière et la chapelle. Il a rencontré, à cette occasion, des personnes travaillant dans « l’espace duty free ». Il a béni ce lieu de travail où œuvrent certains de nos fidèles, notamment la parfumerie. Il n’a pas utilisé d’eau bénite pour cela. En revanche, il a été « parfumé ». Après les avoir remerciés, il déclara : « je vous souhaite d’avoir le bon parfum, celui du Christ ! »

 

Nous avons poursuivi notre visite par la chapelle située en zone réservée au Terminal 2 E porte L. Le trajet nous a permis, en passant par le module P, de croiser des salariés de l’aéroport. Avant de revenir à la chapelle du terminal 2F, nous lui avons présenté le poste de la Croix rouge qui accueille des personnes sans-abris.

 

 

À 12h15, monseigneur Bertrand a présidé la messe à laquelle assistaient quelques salariés. Nous sommes ensuite allés déjeuner avec des membres de la direction de l’aéroport, déjeuner au cours duquel nous avons pu avoir des échanges fructueux. Monseigneur Bertrand a ensuite regagné l’évêché, heureux d’avoir rencontré la direction de notre bel aéroport, Paris Charles de Gaulle.

 

 

 

Billet Spirituel

La sainte Trinité

 

 

S’il y a une homélie difficile à faire pendant l’année, c’est l’homélie sur la Trinité. C’est difficile de parler de la trinité. C’est une réalité qui dépasse notre entendement humain. Comment dire : il y a 3 personnes mais un seul Dieu et pas 3 dieux ? La Trinité n’est pas mathématique. Pascal disait : « seul Dieu parle de Dieu ». Sans vouloir trop entrer dans les détails des expressions des premiers conciles de l’Église autour de la Trinité, on peut simplement dire que la Trinité est une manière de présenter Dieu. Qu’est-ce qui caractérise Dieu ? Comment le voyons-

nous en regardant les Ecritures saintes ? Dieu aime. C’est là la clé de tout. Dieu est

un amoureux et Saint Jean a conservé pour nous une superbe déclaration de Jésus :

« Dieu a tellement aimé le monde qu’il a envoyé son Fils non pas pour le juger mais

pour le sauver ». Jn 3, 16

Aimer pour Dieu, c’est ne rien garder pour soi, aimer pour Dieu, c’est donner la vie. L’amour est un échange, une relation, une communication, une parole qui circule, une parole donnée. L’amour se multiplie et ne s’arrête pas. Même sur la croix où la voix du Père s’est tue, Jésus continue d’aimer follement son Père.

La Trinité est un mystère de générosité et d’effacement puisque chaque personne renvoie vers l’autre. Dieu n’est pas égoïste, il n’est pas quelqu’un qui se regarde et tourne autour de soi, il est une famille, une communauté, une relation. Il ne craint

pas de différences. Quelqu’un qui n’est pas en relation avec d’autres personnes,

dépérit.

 

Dieu n’est pas anonyme. Il est Père, Fils et Saint Esprit. Il a donc un nom et ne peut se cacher. Le nom est très important dans les relations avec les autres parce que c’est notre identité. Quand quelqu’un cherche à cacher son nom ou bien utilise un faux nom, il y a un problème. Et le signe concret de la Trinité pour nous, c’est le signe de croix . C’est un signe très simple à travers lequel nous donnons sens à nos actions car il nous dit que nous sommes réunis parce que nous sommes aimés par 3 personnes, chacune avec son nom : le Père, le Fils et le Saint Esprit. Considéré comme tel nous ne devrions plus le faire à la va-vite comme si nous chassions les mouches. C’est une grande marque d’appartenance au Seigneur.

Il y a encore quelques temps où avant de manger, on commençait par un signe de croix. Lorsque l’Europe était profondément chrétienne, les sentences, les actes civils ou religieux étaient rédigés avec cette formule : « au nom de la trinité ». Lorsqu’un juge devrait prendre une décision, il devait commencer par « au nom de la trinité ». Dieu n’est pas un mystère lointain mais proche de nous. Quand nous faisons le signe de croix, nous matérialisons sa présence à nos côtés.

Célébrer la Trinité, c’est avoir conscience de la proximité et de l’amour de Dieu qui nous enveloppe quand nous l’invoquons ne fut-ce que par le signe de croix. Nos vies intérieures et extérieures sont régies par la qualité de nos relations. Si quelqu’un brise les relations interpersonnelles, les relations avec Dieu, les relations sociales, il est compté pour rien, il tombe dans l’isolement, dans la solitude. Et tout devient difficile pour lui. Lorsque nous vivons en communion les uns avec les autres et construisons de ponts de fraternité, nous sommes dans l’amour trinitaire et nous sommes en quelque sorte des reflets de la Trinité.

 

 

Nouveaux lieux de culte à Orly

Les aumôneries de l’aéroport d’Orly ont vu la réalisation de leur souhait après un long processus mené par différents corps de métier en vue de répondre à leurs doléances.

Depuis plusieurs mois, Monsieur Xavier DEGRANGE, le référent des aumôniers de la plate-forme d’Orly s’est attaché à nous rencontrer régulièrement pour des réunions de travail, entendre nos différentes demandes, faire le point et les réajustements nécessaires afin de satisfaire au mieux aux attentes diverses et variées de chaque religion (Musulmane, Juive et Chrétienne).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ouverture espaces de prière

Le premier avril 2025, (ce n’était pas un poisson), les aumôniers inter religieux se sont retrouvés avec joie autour de Monsieur Stéphane DAGUIN, Préfet délégué pour la sécurité et la sûreté des plates-formes Aéroportuaires Parisiennes.

 

Après un temps de présentation, pour faire connaissance, nous sommes entrés dans le vif du sujet : Ouverture des nouveaux espaces de culte !

A l’issue de ce temps d’échange, nous avons pu noter dans nos agendas les dates

d’ouvertures de deux espaces :

 

  1. Zone Publique (BAT) Base Arrière Taxis : 28 avril 2025
  2. Zone Réservée : 13 Mai 2025 situé au deuxième étage juste avant le

Cette réunion a été suivie d’une visite de l’espace multi-confessionnel, en ZR avec Monsieur le Préfet délégué pour la sécurité et la sûreté des plates-formes Aéroportuaires Parisiennes, du Responsable «sûreté et sécurité,» Monsieur Xavier DEGRANGE (notre référent), de Monsieur Loïc SAVIN, Responsable Pôle Interface Technique et Accès Paris Orly,  et des représentants des religions monothéistes :

 

(Christianisme, Islam …)

 

Nous adressons nos remerciements à Xavier et à tous ses collaborateurs.

55ème SALON INTERNATIONAL DE L’AERONAUTIQUE ET DE L’ESPACE SOUVENIRS

 

 

 

Certains aumôniers se souviennent et en parlent encore avec joie de cette messe

célébrée par l’évêque aux armées de l’époque !

Juin 2025

Comme d’habitude, tous les aumôniers des aéroports de Paris étaient conviés au 55ème salon international de l’aéronautique et de l’espace. Certes, il n’y a plus de célébration Eucharistique, mais les aumôniers (catholiques) sont toujours heureux de ces retrouvailles et de ce temps de rencontre avec les personnes arrivant de tous horizons …

 

Nous avions rendez-vous au chalet du Groupe ADP, beau lieu de rencontre et de convivialité d’où, depuis la terrasse du premier étage, au plus près de la piste, avec une vue imprenable, on peut aisément voir les démonstrations en vol.

 

 

« Et si on parlait sobriété ? »

Bien avant ces démonstrations, aussi spectaculaires qu’impressionnantes les unes que les autres, nous avons écouté une émission animée par le groupe

« ADP TALKS » avec différents invités, (partenaires de l’industrie aéronautique.) Parmi eux, Régis LACOTE (DGA du groupe ADP et Directeur Adjoint de Paris Charles-de- Gaule,) Laurence FAURE (Directrice de L’aéroport de Paris Orly).

Ce tour de table fort intéressant avait pour thème central :

La Décarbonation

.

L’objectif, réduire l’empreinte carbone jusqu’à obtenir à l’horizon 2050 le net zéro. Régis LACOTE a mentionné à plusieurs reprises que devant cette gigantesque tache,

« seul on ne peut rien faire, c’est tout un écosystème. Tous les acteurs sont en train de se mobiliser, se fédérer pour atteindre cet objectif commun »

S’en est suivi un copieux cocktail déjeunatoire au niveau de l’espace restauration au rez-de-chaussée. Heureux moment pour rencontrer et faire connaissance avec d’autres invités, qu’ils soient d’ADP ou pas.

 

 

La journée s’est poursuivie avec la visite de différents exposants où avec les collègues de CDG, (Christiane et Ilena) nous avons eu le plaisir à déambuler ça et là, à nous extasier sur ces engins aussi impressionnants les uns que les autres.

 

Rendez-vous dans deux ans

 

 

Pour nous rencontrer, vous accueillir, vous écouter

Présente sur les deux plateformes, l’aumônerie

catholique reste à votre disposition.

 

PARIS CDG

Chapelle du Terminal 2 F en zone publique : célébration eucharistique les dimanche à 11h30 et les mardi, mercredi et vendredi à 12h15.

Il existe toujours la possibilité d’organiser une messe à condition de contacter

bien à l’avance le P. Piotr.

Si vous souhaitez assister à une messe le dimanche à 10 h : T2 E porte L (Zone de transit, près de Yotel), ou T1 (zone publique)

Il faut contacter le Père Piotr, la veille.

Chapelle du Terminal 1 : célébration eucharistique les lundi et jeudi à 12h 15.

 

Père Piotr Andrzejewski                                           piotr.andrzejewski@adp.fr Diacre Cyril de Castellan                                           cyril.decastellan@adp.fr

Sœur Céline Dsouza     Celine.DSOUZA@adp.fr

Adresse mail de l’Aumônerie CDG : aumonerie.roissycdg@gmail.com

 
   

 

PARIS ORLY

Au niveau 2 d’Orly 4, à la chapelle (presque en face de l’espace détente qui remplace le Mac Do) et au bureau d’accueil (mezzanine) ainsi qu’à Orly 2 (niveau 0 porte 22 A).

Les célébrations eucharistiques ont lieu chaque mercredi, vendredi et dimanche à 12h00 à la chapelle.

Accueil de groupes et célébrations sur demande.

Père Dominique NDJOKO                                          Dominique.NDJOKO@adp.fr Sœur Thérèse Dembele                                          therese.dembele@adp.fr Elise Rubal                                          elise.rubal@adp.fr

Adresse mail de l’Escale : aumonerie.catho.orly@gmail.com

 

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