
Printemps 2025
Enfin, le printemps ! Un petit peu plus de soleil et de bonne humeur et en prime beaucoup d’activités, de rencontres, d’évènements, de changements, de nominations et des réalisations qui voient enfin le jour ! Le travail et la mission des aumôniers va augmentant (comme le trafic !). Nous espérons que vous apprécierez la lecture de ce nouveau numéro printanier et nous vous souhaitons déjà de belles fêtes pascales.
Comme à l’accoutumée, vous trouverez dans l’ESCALE, des retours sur images, des articles, des rencontres passionnantes, de quoi se nourrir spirituellement… C’est aussi notre mission que de vous faire vivre la réalité quotidienne de nos plateformes.
Nominations au sein d’ADP
Philippe PASCAL est nommé Président-directeur général du Groupe ADP
Justine COUTARD est nommée Directrice générale déléguée du Groupe ADP
Nomination de M. Philippe PASCAL, en qualité de Président-directeur général du Groupe ADP.
Né en 1971, M. Philippe PASCAL est titulaire d’une maîtrise de droit public et ancien élève de l’École nationale des impôts.
Il débute sa carrière à la direction de la législation fiscale où il occupe plusieurs postes de 1998 à 2007 sur la fiscalité du patrimoine immobilier, la fiscalité agricole et la fiscalité des personnes.
Chargé de mission au cabinet du ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique en 2007, il est nommé Inspecteur des finances à compter d’avril 2008.
De 2008 à 2013, il participe puis pilote différentes missions d’audit, d’évaluation et de conseil au sein du service de l’Inspection Générale des Finances.
Il rejoint le Groupe ADP en février 2013 en tant que directeur des opérations financières et des participations, puis directeur des finances, de la gestion et de la stratégie. Il était directeur général adjoint finances, stratégie et administration, depuis mai 2016.
Nomination de Mme Justine COUTARD, en qualité de Directrice générale déléguée de la société. Sur proposition du Président-directeur général, le Conseil d’administration a nommé Mme Justine COUTARD en qualité de Directrice générale déléguée de la société.
Disposant des mêmes pouvoirs que le Président-directeur général à l’égard des tiers, Mme COUTARD aura plus particulièrement la charge, au sein de la société, des enjeux de développement durable et d’aménagement.
Née en 1985, Justine COUTARD est diplômée de l’École Normale Supérieure de Cachan, de l’Institut d’Études Politiques (Sciences Po) de Paris, et ancienne élève de l’École nationale d’administration (promotion Robert Badinter). Inspectrice des finances, elle a exercé, de 2011 à 2015, au sein du service de l’Inspection générale des finances, puis a été chargée de mission auprès du chef de ce service.
Justine COUTARD a rejoint une première fois le Groupe ADP en avril 2015 comme secrétaire générale de la direction générale des opérations et en qualité de directrice qualité clients de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle. Elle fut ensuite directrice des finances, de la gestion et de la stratégie (2016-2017).
De 2018 à 2020, elle était directrice adjointe, puis directrice de cabinet du ministre de l’Action et des Comptes publics. Elle était directrice de l’aéroport Paris-Orly depuis octobre 2020.
Mme Christelle de ROBILLARD, Directrice générale adjointe finances, stratégie et administration, membre du Comité exécutif, à compter du 2 avril 2025, en remplacement de M. Philippe PASCAL.
Née en 1985, Christelle de ROBILLARD est diplômée de l’ESSEC et d’un Master 2 en Sciences Politiques de l’Université Paris-Dauphine et commence sa carrière en 2010 au ministère de l’Economie et des Finances, à la direction du budget où elle s’occupe successivement de la politique culturelle et des médias puis de la politique des transports.
En 2014, elle rejoint le Groupe ADP au sein de la direction du contrôle de gestion, puis prend, en 2015, la responsabilité du département pilotage financier du groupe.
Elle est nommée directrice financière de l’aéroport Paris-Orly en 2017, puis directrice des finances, de la gestion et de la stratégie du Groupe ADP en 2021. Depuis mars 2024, Christelle de ROBILLARD est membre du Comité exécutif du groupe Icade, en charge de la direction des Finances.
Mme Laurence FAURE, Directrice de l’aéroport Paris-Orly, membre du Comité exécutif, à compter de ce jour, en remplacement de Mme Justine COUTARD. Née en 1972, Laurence FAURE est ingénieure diplômée de l’ENAC. Elle débute sa carrière au sein du Groupe ADP en 1995 au service d’assistance en escale de Paris-Charles de Gaulle.
Elle devient ensuite responsable de Projet SIRH (2001-2007) à la direction des ressources humaines avant de rejoindre Paris-Orly en qualité de contrôleuse de gestion (2007-2010), responsable sûreté (2010-2013), responsable exploitation (2014-2018) et responsable des services aux passagers (2018- 2020).
Elle exerçait précédemment la fonction de directrice technique et bagages de Paris-Orly.
Le Groupe ADP – 18 février 2025
Départ
À compter du 1er mai, et avec l’accord de ses supérieurs, le Padre prend sa retraite. C’est le Père Dominique Ndjoko qui prendra sa succession comme responsable de l’aumônerie catholique de Paris-Orly. Le Père Dominique n’est pas un inconnu puisqu’il a fait un stage de 3 mois à ’aumônerie d’octobre à mi-janvier.
Mais vous verrez certainement, de temps en temps, le Padre arpenter les couloirs de l’aéroport et prêter main forte à son successeur si le besoin s’en faisait sentir.
Objets confisqués et donnés
Cette crème Nivea ? Interdite. Ce lait démaquillant ? Ce pot de Nutella géant ? Prohibés aussi. Les agents de sûreté aéroportuaire d’Orly et Roissy ont l’œil.
Chaque jour, aux postes d’inspection filtrage (PIF) des passagers, ils repèrent dans les bagages à main des dizaines de produits non autorisés à bord des avions, notamment parce que leur contenance dépasse les 100 ml.
Auparavant, tous les objets interdits en cabine (OIC) étaient directement jetés à la poubelle. Une source de gaspillage qui chagrinait le personnel.
« Nos prestataires sûreté Safesquare et Securitas nous ont suggéré de récupérer ces articles afin de les donner à des associations caritatives, à l’image de ce qui se pratique déjà à l’aéroport Nice-Côte d’Azur, explique Nathalie Chailly, directrice du process passagers à l’aéroport Paris-Orly pour le Groupe ADP (Aéroports de Paris).
Valoriser nos déchets et réduire leur volume font partie des objectifs de l’alliance environnementale que nous avons signée avec de nombreux partenaires, dont les prestataires sûreté. »
Désormais à Orly, une partie des produits retirés des sacs sont donc donnés aux Restos du cœur et au Secours populaire du Val-de-Marne. Il s’agit de shampoings, parfums, crèmes, produis alimentaires secs, etc. « Tous ceux nécessitant le respect de la chaîne du froid sont exclus, comme tous les objets dangereux (couteaux, gaz, armes, aérosols…) », précise le Groupe ADP.
Un dispositif bientôt « étendu »
« Nous les redistribuons dans nos 21 centres à travers le Val-de-Marne qui viennent en aide à 7 800 familles », se réjouit Pierre Pellecchia, bénévole et référent partenariats et mécénats aux Restos du cœur 94. Le test a d’abord été lancé à petite échelle avec cette association à partir de septembre 2023. Une fois la logistique rodée et les équipes formées, le partenariat a été étendu en septembre dernier au Secours populaire.
Les pots, emballages et flacons dont la contenance dépasse les 100 ml ne sont pas autorisés à bord des avions. Le dispositif se révélant être un succès à Orly 3 et 4, « il va être étendu à Orly 1 et 2 en 2025 », annonce Perrine Duglet, directrice des opérations du Groupe ADP à Paris-Orly. Au total, cinq tonnes de produits ont déjà pu être données aux deux associations caritatives sur les 80 tonnes d’OIC saisis chaque année dans l’aéroport.
À Paris-Charles-de-Gaulle, l’initiative a également débuté sur une trentaine de lignes de PIF dans plusieurs terminaux. Elle a permis de collecter 17 tonnes de denrées et produits cosmétiques depuis juin 2023, au bénéfice de onze centres des Restos du cœur du Val-d’Oise. « À l’avenir, il est prévu que l’opération soit étendue au sein de Roissy », promet-on chez ADP.
Moins de frustration chez les passagers saisis
Les bénéfices ne touchent pas que les personnes précaires. « On s’est rendu compte que cela désamorçait certains conflits avec les passagers, apprécie Samir, agent de sûreté chez Safesquare à Orly.
Un jour, un voyageur était furieux de se voir retirer son parfum, un flacon tout neuf de 125 ml. Il criait, s’énervait. On lui a alors proposé d’en faire don aux Restos du cœur. Cela a calmé les choses tout de suite. Et le monsieur est reparti avec le sourire. » « On remplace le mot gaspillage par le mot générosité, résume Nathalie Chailly. C’est très appréciable sur une étape aussi sensible que le poste d’inspection filtrage. Un voyageur plaisantait l’autre fois, après s’être fait saisir son produit capillaire : Au moins, ma future calvitie est utile aux autres. »
Le dispositif déclenche même des élans de générosité. « Des gens nous ont donné des écharpes et des gants dont ils n’avaient plus besoin lorsqu’ils ont appris que cela partait aux Restos du cœur, témoigne Samir. Cette initiative est vraiment bien vue par les voyageurs. »
Cette passagère d’Orly confirme : « Il y a tellement de gens dans le besoin. C’est vraiment mieux de faire des dons plutôt que de jeter. » « C’est une excellente idée », abonde un passager. « J’aurais quand même voulu garder mes bouteilles », grince un autre, frustré de voir ses flacons confisqués malgré le don à la clé.
Crème dessert Mont-Blanc, lait pour le corps…
Direction les sous-sols d’Orly. C’est ici, dans un local sûreté à l’accès très contrôlé, que sont entreposées les marchandises récupérées aux PIF. « Nous y effectuons un nouveau tri, explique Inès El Khalifa, du service gestion des déchets de l’aéroport. Nous ne sélectionnons pour les associations que les aliments non périssables (produits secs) et les produits d’hygiène, en bon
état. Tout ce qui est soumis à la chaîne du froid et tout ce qui est entamé ou abîmé est jeté. »
Les Restos du cœur et le Secours populaire récupèrent 200 à 300 kg de fournitures chaque mois.
Les bacs se remplissent au fur et à mesure. On y trouve du shampooing, des laits pour le corps, des crèmes pour les mains, une huile de massage bio, etc. Mais aussi des aliments comme de la crème dessert Mont-Blanc, des conserves de thon… « Le produit le plus donné ? Le Nutella, sourit Perrine Duglet. Visiblement, c’est parce qu’il est moins cher en France. »
Les dons sont collectés une fois par mois par chaque association.
« Elles récupèrent 200 à 300 kg à chaque fois », se réjouit Inès El Khalifa. « Ensuite, ils arrivent dans notre entrepôt de Vitry-sur-Seine afin d’être dispatchés dans nos 21 centres », explique Pierre Pellecchia. L’association applaudit d’autant plus ce partenariat avec ADP que les besoins sont criants :
« En 2023, nous avons distribué trois millions de repas dans le Val-de- Marne. En 2024, quatre millions ! Nous avons donc besoin de dons plus que jamais. »
Avec les aimables autorisations d’Entre voisins n°3 et de Martine Legrand LE PARISIEN édition du 20 février 2025
À Dieu Evelyne
Elle était discrète, toujours souriante, prête à rendre service. Evelyne venait régulièrement à la chapelle d’Orly et surtout le dimanche. Elle ne voulait pas que le célébrant se retrouve parfois tout seul à célébrer l’Eucharistie. Elle faisait fonction de « sacristine » et chaque dimanche préparait l’autel, allumait les bougies, faisait les lectures. Elle nous a quittés début mars… Et elle nous manque !
Aide-soignante, elle savait ce qu’était la souffrance et la maladie. Depuis son enfance, sa santé avait été toujours fragile, mais elle tenait bon, participait à de nombreuses rencontres, fréquentait les églises, les chapelles et aimait se retrouver avec ses copines du monde de la santé.
On peut dire que sa locomotive, c’était la prière et l’Eucharistie. Combien de personnes ont été touchées par son sourire, sa force d’âme et sa foi chevillée au corps !
Dernier geste d’Evelyne : elle a donné son corps à la médecine et fait don de sa rétine, son foie et ses reins.
La célébration de ses funérailles présidée par le Padre eurent lieu à l’église St Martin de Choisy le mercredi des Cendres. Pas moins de 600 personnes avaient tenu à être présentes pour lui dire : merci Evelyne pour ce que tu nous as apporté !
Les pionniers de l’aviation

Henri Fabre (1882-1984), jeune ingénieur issu d’une vieille famille marseillaise d’armateurs, est le premier pilote au mode à avoir fait voler un
« aéroplane à flotteurs » – on ne parlait pas encore d’hydravion.
L’appareil, conçu et construit par son pilote, décolle de l’Étang de Berre à son premier essai le 28 mars 1910 et réussit plusieurs vols de courte durée.
Le lendemain, après avoir décollé du même endroit, face au village de La Mède, et cette fois-ci devant huissier, il réalise un parcours de 6 km avant de se poser dans le port de Martigues.
La machine qui pesait 475 kg, avait une bien étrange allure, de type « canard », avec une poutre servant de fuselage, un grand longeron transversal, raidi par des croisillons comme un pont de chemin de fer, sur lequel venait se carguer, de chaque côté de cette poutre, une voilure constituée par une toile cousue sur des nervures.
À L’arrière, un gouvernail de direction et le moteur, un Gnome de 50 CV. Le tout reposait sur trois flotteurs creux, plats sur le dessous, le premier monté à l’avant et les deux autres fixés à chaque extrémité du longeron transversal au bout d’un mât haubané !
Le pilote, quant à lui, était installé sur une selle de motocyclette, à cheval sur la poutre fuselage… et il n’avait jamais pris de cours de pilotage, c’était la première fois qu’il prenait les commandes d’un avion !
Un visiteur enthousiasmé
Un passager new-yorkais en plein désarroi, déçu, en colère contre sa compagnie aérienne, et découragé arrive vers moi. Il a raté son vol parce qu’il n’a pas compris le mél rédigé en français, et il a été obligé de repayer le vol du lendemain. Il tient absolument à visiter Paris. Je lui indique le métro vers son hôtel, en essayant de le consoler.
Le lendemain il revient vers moi rayonnant et me raconte avec enthousiasme sa visite de la cathédrale Notre-Dame « pendant trois heures », et me montre une photo de lui sur le parvis.
N.D. de PARIS – © Le Padre
Sa mésaventure est complètement effacée et il repart heureux d’avoir vu Notre-Dame lors de son très bref et intense séjour.

Sa joie a illuminé ma journée et ma semaine et me fait méditer sur la diversité des émotions des voyageurs, de l’inquiétude à l’irritation et de l’amusement à l’émerveillement. Le patrimoine culturel et en particulier les grands sanctuaires parisiens ont ce pouvoir de consolation et d’émerveillement sur les âmes sensibles à la beauté et à la transcendance. Ce touriste d’un soir était en vérité une âme sensible, un artiste (un acteur qui m’avait la veille montré des photos du film qu’il venait de tourner sur un artiste du passé) en quête de beauté et de vérité, donc un pèlerin.
Puisse la récente rénovation de la cathédrale de Paris contribuer à transformer ainsi les touristes en pèlerins, c’est à dire offrir une grâce spirituelle qui désenglue chaque visiteur de ses contingences matérielles. Puisse la Vierge Marie intercéder pour chaque visiteur de Notre-Dame ! Que chaque visite du sanctuaire suspende les passions tristes et les mauvaises humeurs, le bruit, le temps, le chaos du monde et nourrisse l’âme de lumière et de paix !
Un nouvel agent d’accueil Destination Sinaï et même de Belgique !
Le 10 mars au matin, un bruit joyeux s’installe en fond devant notre bureau. Les premiers arrivants d’un groupe de l’Emmanuel commencent à s’installer.
Ils préparent l’arrivée imminente de leurs camarades, attendus pour 09h45. Ce sont des « jeunes pros » de l’Emmanuel, venant de toute la France
Petit à petit, le groupe se constitue et les voilà une centaine, accompagnés par 4 jeunes prêtres de l’Emmanuel, venant de différents diocèses français. Une messe est prévue pour lancer l’aventure qui les attend. Mais quelle est-elle ?
Une retraite de deux semaines dans le désert, près du mont Sinaï ! Ils sont répartis en trois groupes, permettant ainsi des mouvements plus souples dans les déplacements (pour ce qui concerne Roissy !). Nous avions préparé une salle pouvant contenir 100 personnes.
La messe a pu être célébrée dans une ferveur insoupçonnée, étant donné le nombre de présents et leur jeunesse !
A l’issue, nous les avons embarqués pour cette belle destination jordanienne d’où ils reviendront le 22 mars, remplis de joie et d’Espérance.
À la UNE
Ce mardi 1er avril, l’aumônerie catholique de Paris-Orly a reçu la visite de 18 prêtres du Diocèse d’Evry avec leur Vicaire Général.
Grâce à l’amabilité et l’efficacité de Xavier Degrange, nous avons pu les accueillir comme il se doit. Ils ont visité l’APOC où il leur a été fourni, non seulement des boissons et des petites gâteries, mais encore toutes les indications sur le fonctionnement de l’aéroport. Une découverte pour beaucoup.
Xavier Degrange, responsable du Pôle Sûreté-Sécurité leur a présenté via un PowerPoint, les projets d’espaces interreligieux, notamment l’ouverture prochaine d’un espace à la Base arrière des taxis et la belle réalisation de l’espace interreligieux au terminal 4 (en Zone réservée).
La visite s’est terminée à la chapelle d’Orly 4, où chacun des participants a pu poser toutes les
questions concernant la mission des aumôniers. Thérèse, Elise et le Padre ont, avec plaisir, répondu à toutes leurs interrogations. Une très belle et fructueuse rencontre.
Toujours ce 1er avril, les aumôniers de Paris- Orly ont été invités à rencontrer le Préfet délégué aux aéroports, Monsieur Daguin. Monsieur Le Préfet, les aumôniers et l’architecte
Ce fût pour ce dernier l’occasion de remercier les aumôniers pour leur présence et leur rôle au sein de la plateforme. Après avoir écouté chacun, Monsieur le Préfet a pu entendre les préoccupations et les souhaits des aumôniers.
Il nous a fait part de la mise en place de nouvelles initiatives notamment d’un renfort de la Police Nationale et d’une consultation psychologique et psychiatrique hebdomadaire destiné aux SDF, présentant souvent de graves troubles de santé mentale… Une très heureuse initiative.
La rencontre s’est terminée avec la visite du nouvel espace interreligieux en zone réservée au terminal 4. L’architecte Loïc Savin a fourni les explications nécessaires et commenté le choix des matériaux. Du très bel ouvrage comme savent le faire les ouvriers d’ADP.
La mise en service de cet espace (Orly 4 – Zone à accès réservé au 2ème étage à côté des salons Extime) est prévue pour très bientôt. Nul doute que les passagers apprécieront cet espace de prière et de tranquillité. Un grand merci !
“ Les agents de sapidité ”
Les grand’mères ont ceci d’extraordinaire : quand elles reçoivent leurs enfants et leurs petits enfants pour une fête de famille, elles angoissent !
Angoisse de ne pas avoir assez de nourriture pour tous, angoisse d’oublier les régimes du petit Nicolas, angoisse que la viande ne soit pas assez cuite, angoisse encore de ne pas avoir assez d’assiettes et de couverts pour toute la famille…
Mais elles savent fort bien, avant l’arrivée de la tribu, courir au supermarché le plus proche pour y faire le plein de gâteries, bonbons, sucreries, chocolats destinés aux petits enfants… Et un sac de bonbons à la menthe pour Jennifer ! Et un paquet de biscuits au beurre pour Marine ! Et deux petits sachets de Smarties pour Julien !
Les grand’mères ne se soucient guère des indications portées sur les emballages : colorants E 21, E254, E 26 – farine de synthèse – gomme arabique – agents de sapidité… Ah ! Ces fameux agents de sapidité ! Ces agents qui, à dose infinitésimale, donnent du goût et de la saveur ! Tant et si bien, que lorsqu’on a goûté un de ces merveilleux bonbons, on a très envie d’en reprendre un autre, puis un troisième et puis un quatrième !
Les chrétiens devraient être ces « agents de sapidité » dans notre monde. Ces agents qui donnent une saveur d’Evangile toute particulière à la vie d’aujourd’hui. Même à dose infinitésimale !
BILLET SPIRITUEL : LA TRANSFIGURATION
Parmi les textes du 2ème dimanche de Carême figure l’un des plus saisissants du Nouveau Testament : la Transfiguration.
Jésus part prier. Il va vers la montagne. Celle-ci, surtout si elle est désertique, ce qui est le cadre naturel de ces régions du Proche-Orient, est le lieu symbolique, propice à la retraite, où l’on peut rencontrer Dieu.
C’est sur le Sinaï que Moïse a reçu les Tables de la Loi ; sur l’Horeb, qu’Élie est
monté pour rencontrer son Dieu ; c’est au désert que Jésus a affronté les « tentations ». Dans ce mouvement, Jésus n’est pas seul, il est suivi par Pierre, Jacques et Jean, les trois disciples que l’on retrouve à des moments importants de la mission, telle la résurrection de la fille de Jaïre : « Il ne laissa personne l’accompagner, sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques… ».
On ne sait pas précisément ce qu’ont fait ses disciples en l’attendant. Luc dit que, quoique « accablés de sommeil » (comme à Gethsémani.), ils y résistent, stimulés bientôt par la vision de la « gloire » de Jésus et la présence de « deux hommes » à ses côtés. Or ces deux hommes, Moïse et Élie —symboles de la Loi et des prophètes — vont précisément être les interlocuteurs de Jésus sur cette montagne ; ils parlent avec lui de sa mission à venir. Ils deviennent caution à la fois de sa judéité et du fait qu’il est un continuateur de la foi juive, exprimée dans la Loi, qu’il est venu accomplir et non abolir.
L’action se place après la première annonce de la Passion : on a pu dire que c’était pour étayer la foi des disciples avant qu’ils assistent, désemparés, à l’atrocité de la Crucifixion et de la mise au tombeau du maître, qui était aussi celle de leurs espérances.
Devant eux, Jésus en prière – donc en contact intime avec son Père – leur est apparu autre. Cet homme avec lequel ils parlent, marchent, mangent et œuvrent depuis trois ans, manifeste ici qu’il est plus qu’un homme, plus qu’un simple rabbi, plus qu’un prophète.
Or ce n’est pas en partageant le quotidien de leur vie qu’il leur apparait autre, même si les échanges, au cours de son enseignement ou les repas fraternels partagés ont dû souder le groupe (exemple de la Cène), mais alors qu’il prie. C’est dans sa fonction de priant qu’il devient l’Autre. En se révélant aux disciples, il va les révéler à eux-mêmes ; et nous invite encore à sortir de nous- mêmes.
Une fois de plus, Pierre ne comprend rien, « il ne savait pas ce qu’il disait ». Il cède à la tentation de l’installation : « dressons trois tentes », avec cette spontanéité, qui est sa qualité première et son défaut principal. Cette courte vue de l’immédiat est balayée par la rapidité de la scène.
Plus tard, les successeurs de Pierre diront : « bâtissons des églises, faisons-y des cérémonies théâtrales, organisons notre société pour durer » …
On est là au cœur d’une des tentations de l’Église : établir une institution figée, fixer les normes sans rapport dynamique avec le réel, créer une hiérarchie complexe entre les fils de Dieu, censément égaux si l’on en croit la leçon de Paul aux Galates ; définir finalement une construction trop « humaine », quand le Seigneur proposait un élan vital.
Au lieu d’être pénétrés par l’extase offerte, les disciples « furent saisis de terreur ». Et puis, les passages de Dieu sont fugaces. La « transfiguration » n’a duré que le temps où s’exprimait la Parole de Dieu — transmise dans la « nuée de l’inconnaissance » signe de la présence de Dieu — pour confirmer Jésus dans son statut de Fils. Aussitôt, les témoins de l’Ancienne Alliance disparaissent, « on ne vit plus que Jésus seul ».
Seule attitude digne de cette « vision », qu’ils n’ont pas saisie dans sa totalité :
« ils gardèrent le silence ». Sans doute ont-ils fait comme Marie qui, devant les événements déconcertants et difficiles à interpréter de la vie de Jésus les gardait dans son cœur…
Marcel Bernos Garrigues & sentiers
2ème dimanche de Carême
Pour nous rencontrer, vous accueillir, vous écouter Présente sur les deux plateformes, l’aumônerie catholique reste à votre disposition.
PARIS CDG
Chapelle du Terminal 2 F en zone publique : célébration eucharistique les dimanche à 11h30 et les mardi, mercredi et vendredi à 12h15.
Il existe toujours la possibilité d’organiser une messe à condition de contacter bien à l’avance le P. Piotr.
Si vous souhaitez assister à une messe le dimanche à 10 h : T2 E porte L (Zone de transit, près de Yotel), ou T1 (zone publique) Il faut contacter le Père Piotr, la veille.
Chapelle du Terminal 1 : célébration eucharistique les lundi et jeudi à 12h 15.
Père Piotr Andrzejewski piotr.andrzejewski@adp.fr Diacre Cyril de Castellan cyril.decastellan@adp.fr
Sœur Céline Dsouza Celine.DSOUZA@adp.fr
Adresse mail de l’Aumônerie CDG : aumonerie.roissycdg@gmail.com
PARIS ORLY
Au niveau 2 d’Orly 4, à la chapelle (presque en face de l’espace détente qui remplace le Mac Do) et au bureau d’accueil (mezzanine) ainsi qu’à Orly 2 (niveau 0 porte 22 A).
Les célébrations eucharistiques ont lieu chaque mercredi, vendredi et dimanche à 12h00 à la chapelle.
Accueil de groupes et célébrations sur demande.
Père Yves Chalvet de Récy yves.chalvetderecy@adp.fr Père Dominique NDJOKO Dominique.NDJOKO@adp.fr Sœur Thérèse Dembele therese.dembele@adp.fr Elise Rubal elise.rubal@adp.fr
Adresse mail de l’Escale : aumonerie.catho.orly@gmail.com