La loi dite de bio éthique…

 

Le projet de loi dit de bio-éthique revient devant l’Assemblée le 1er juin, puis le Sénat le 15 juin.

Nous ne devons pas nous décourager devant la complexité des sujets concernés et la difficulté à suivre les évolutions successives du texte au gré des différentes étapes du processus législatif et des manœuvres politiques. La fascination devant les possibilités techniques ne doit pas nous faire oublier que certaines manipulations envisagées touchent à l’intime de l’être humain et de l’ensemble des créatures – et donc à l’équilibre de la Création – sans aucun respect des exigences d’une écologie intégrale (création d’embryons chimériques avec comme objectif le développement d’organes humains dans des animaux). Les prétentions exacerbées de la liberté individuelle ne peuvent pas non plus prévaloir sur la recherche du bien commun (PMA pour toutes, GPA) et la déconstruction des repères anthropologiques les plus élémentaires au nom de cette liberté toute-puissante ébranle les liens naturels de cohésion dans la société, à commencer par ceux de la famille (effacement de la filiation paternelle). Ce qui se pratique ailleurs ne saurait pour autant s’imposer chez nous comme une référence.

Dans une lettre récente, Mgr Olivier de Germay, archevêque de Lyon et membre du groupe de travail Eglise et Bioéthique de la Conférence des évêques de France, nous invite à nous faire « artisans de fraternité » :
« Toujours avec patience et respect des personnes, il demeure nécessaire de faire entendre notre voix, de dialoguer, d’argumenter, de chercher à convaincre. On ne peut pas laisser partir à la dérive les fondements humanistes de notre pays au seul motif que  »ça se fait déjà à l’étranger ». L’avenir de notre société mérite mieux que cela.
Et puis, encore et toujours, il faut prier. Prier et jeûner. Avec foi, entrons dans le combat de Dieu. Nous ne combattons pas en vue d’une victoire, mais à partir de la victoire déjà acquise par Jésus. C’est la vie et l’amour qui l’emporteront ! »

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