Résurrection

Résurrection et Ascension : Les deux premiers mystères glorieux du rosaire.

Le temps pascal nous offre une grâce particulière, à nous d’en profiter, qui nous éclaire sur la résurrection du Seigneur (et donc sur la nôtre puisque notre vocation est d’être complètement configurés au Christ).

Pendant les cinquante jours qui vont de Pâques à la Pentecôte, nous pouvons distinguer deux périodes : 

  1. Le temps de la résurrection du Christ : nous voyons dans l’Evangile que, jusqu’à son Ascension, Jésus ressuscité apparaît à qui il veut, comment, quand et où il veut: à Marie de Magdala, aux pèlerins d’Emmaüs, à ses apôtres qui ne le reconnaissent pas immédiatement mais tantôt à sa voix (« Marie !”  mais aussi ces mots étranges :  “ Cesse de me tenir, je ne suis pas encore monté près du Père » (Jn 20, 17), tantôt à la fraction du pain, tantôt aux marques de sa crucifixion, tantôt avec un miracle comme la pêche miraculeuse des 153 poissons qui n’ont pas rompu le filet…
  1. Le moment de la séparation physique, à l’Ascension, dont sont témoins les apôtres qui le voient s’élever avec son corps ressuscité vers le ciel. A noter : Les anges leur disent qu’il reviendra comme il est parti et l’Eglise nous enseigne, sur sa Parole, qu’il sera accompagné de tous les saints et d’une multitude d’anges (Lors de sa Nativité, l’évangile nous dit qu’ils étaient innombrables, on peut penser que ce ne sera pas moins). 

Au moment de partir, Jésus nous garantit que c’est notre intérêt : “ Je vous dis la vérité : il vaut mieux pour vous que je m’en aille, car, si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai… Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. (Jn 16, 7 – 13)

Il nous dit aussi :    » Je pars vers le Père, et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Quand vous me demanderez quelque chose en mon nom, moi, je le ferai. » (Jn 14, 14)

Nous qui sommes aujourd’hui sur terre, ou qui la survolons, en 2022, n’avons pas vu de nos yeux son ascension, mais tous, nous verrons tous sa venue dans la Gloire où que nous nous trouvions de jour-là. 

Ce que nous avons à vivre, en attendant ce temps qui peut nous sembler long, c’est la condition ordinaire de la Foi  (comme l’avait annoncé Marie à Sainte Bernadette). Ordinaire, c’est-à-dire quotidienne. La Foi, et aussi l’Espérance et la Charité, les trois vertus dites théologales.

En nous appuyant sur la Parole de Jésus, mais aussi sur les frères et sœurs qu’il nous donne dans son Eglise, dans notre travail, dans notre famille, c’est non seulement possible mais exaltant !

Jésus s’approche de nous et nous  adresse à notre tour  ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » (Mt 28, 18-20)

Avec Marie, en ce mois de mai qui lui est plus particulièrement consacré, pourquoi pas en méditant chaque jour le chapelet, demandons pour nous et pour ceux qui nous entourent, la grâce de vivre ce temps béni dans la joie et la Paix que Dieu nous donne en abondance.

Jacques Yvert, diacre permanent

Jacques Yvert

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