Dès sa naissance immaculée, Marie est déjà, dans le plan de Dieu, la Mère du Sauveur, préparée pour offrir à son Fils Rédempteur une demeure sacrée.

« Elle est par sa pureté immaculée la Reine élue par Dieu lui-même » (Marthe
Robin).

15 Notre-Dame des 7 Douleurs

L’Eglise honore en ce jour les douleurs ressenties par Marie pendant sa vie toute donnée à Dieu pour notre salut, spécialement celles endurées au pied de la croix.

À plusieurs reprises Marie est venue stimuler la foi et la piété des fidèles en apparaissant toute inondée de larmes (La Salette en 1846, Lourdes en 1858, Fatima en 1917).
Les larmes de Marie révèlent la tristesse du cœur de Dieu qui n’est pas aimé : « Ce sont des larmes de douleur pour tous ceux qui refusent l'amour de Dieu » (saint Jean-Paul II). Marie nous invite ainsi à la prière  et à la conversion en continuant de répéter comme à Cana : « Faites tout ce qu’Il vous dira. »
Les larmes sont aussi le langage du corps quand il n'y a plus de mots ; le « signe »qui résume les souffrances de l’humanité. Marie est l’image et l’avocate de tous ceux qui pleurent. «  La Madone des Larmes symbolise toutes les larmes des innocents auxquelles personne ne sait donner consolation ».
(Cardinal Joseph Ratzinger).
Notre Dame des Douleurs est traditionnellement représentée avec un cœur transpercé de sept glaives symbolisant les sept principales douleurs de Marie que furent la prophétie de Siméon, la fuite en Egypte, la disparition de Jésus au Temple pendant trois jours, la rencontre de Jésus montant au Calvaire en portant sa croix, l’agonie et la mort de Jésus sur la croix auxquelles Marie assiste impuissante, la descente du corps de Jésus de la croix et la remise à sa Mère, la mise au tombeau.

Notre président vous explique dans son billet pourquoi les hasards du calendrier font que ces deux fêtes de Marie ne figurent pas explicitement au calendrier liturgique cette année.