Le pilote Henri Foucaud est né le 17 décembre 1908 à Montigny-sur-Canne dans la Nièvre. Il rejoint le « Normandie » le 3 août 1943.
Lors d’une bataille de Smolensk son avion a été abattu. Au printemps 1944, après avoir quitté l’hôpital, Henri Foucaud retourne à son régiment, basé à Tula. De retour de mission de chasse, il s’écrase à la suite d’un tonneau acrobatique trop près du sol.
Très probablement, Henri Foucaud s’est évanoui à cause de la douleur dans son dos. Il venait d’apprendre sa nomination au grade de sous-lieutenant. Sa tombe de Henri FOUCAUD se trouve dans le petit cimetière de CESSET BREUILLY , près de Saint POURCAIN sur SIOULE qui fut ma paroisse il y a quelques années ; je suis allé à plusieurs fois le visiter
Le capitaine Maurice de Seynes, né le 7 août 1914 à Paris et mort dans un accident d’avion survenu le 15 juillet 1944 à Smolensk, est un aviateur français qui se battit durant la Seconde Guerre mondiale. Admis à l’École de l’air en 1936, il obtient son brevet de pilote en août 1937. Il part en campagne à Anglure, Dunkerque et Maubeuge. En 1942, il rejoint les force françaises libres et est affecté au régiment « Normandie »le 1er janvier 1944.
Le 15 juillet 1944, victime d’une fuite d’essence dans la cabine peu après un décollage, aveuglé puis intoxiqué par les vapeurs d’essence et un début d’incendie, il cherche en vain à atterrir. Il reçoit l’ordre de sauter en parachute, mais il refuse par solidarité avec son mécanicien Vladimir Belozub (Владимир Белозуб) qui voyage avec lui et qui ne dispose pas d’un parachute. Il s’écrase finalement au sol lors de sa dernière tentative d’atterrissage. Leur mort fut immédiatement connue dans toute la Russie. Il fut question de les enterrer dans des tombes séparées, mais, sur ordre personnel de Staline, ils furent enterrés dans une tombe commune. Le texte de l’ordre personnel de Staline et signé de sa main est le suivant « Ils se sont battus ensemble, ils reposeront ensemble dans leur tombeau ».
Deux histoires d’hommes courageux qui ont donné leur vie pour une juste cause. Deux témoins qui nous rappellent que les relations humaines sont hélas trop souvent entachées de drames, de grandes souffrances et de morts. Les leçons pourtant évidentes ne sont pas retenues et pour des raisons -que l’on peut raisonnablement considérer – inacceptables , les tensions renaissent et conduisent hélas aux conflits.
Quel recours invoquer ? quel secours rechercher ? …… des prophètes , des sages , des témoins crédibles sont pourtant là pour parler, dire la vérité, et recommander des solutions de sagesse.
et puis, il faut choisir -lorsque la situation devient critique- entre l’adoration et le désespoir -, joindre les mains et prier .
G. LEPEE, 26.3.2022