Au calendrier liturgique du mois

Sainte Faustine

5 octobre : Sainte Faustine, apôtre de la miséricorde divine

Sainte Faustine (1905-1938) est une mystique catholique polonaise à qui Jésus a confié la mission de rappeler au monde son Amour Miséricordieux, puissance infinie de pardon qui appelle tout pécheur au repentir et à la conversion.
Saint Jean-Paul II la présente ainsi dans une homélie du 13 mars 1994 : « Elle est une grande mystique, l’une des plus importantes dans l’Histoire de l’Église. Elle avait une belle proximité avec Jésus-Christ (…) Venant de ce milieu [la Pologne], j’ai apporté ici une inspiration, presque un devoir : tu ne peux pas ne pas écrire sur la miséricorde. Ainsi est née la deuxième encyclique de mon pontificat : Dives in Misericordia – Dieu riche de miséricorde [30 novembre 1980]. »
Dès l’âge de sept ans, elle se sent appelée à la vie religieuse. À 20 ans, elle entre au couvent des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde à Varsovie et toute sa vie, remplit de modestes charges dans diverses maisons de la congrégation. Derrière une vie très simple en apparence, se cache une grande richesse d’union avec Dieu.
À la demande de son directeur spirituel, elle décrit ses expériences mystiques dans son Petit Journal et y précise les demandes faites par le Seigneur :


« Ma Fille, dis que je suis l’Amour et la Miséricorde en personne » (Petit Journal, 374),
« Je voudrais crier au monde entier : aimez Dieu car Il est bon et grande est sa Miséricorde » (Petit Journal, 1372).


Jésus assure : « L’humanité n’aura pas de paix tant qu’elle ne s’adressera pas avec confiance à la Divine Miséricorde » (Petit Journal, 132).
Jésus lui révèle différents moyens pour vénérer davantage la Miséricorde Divine :
– L’image de Jésus Miséricordieux : Jésus lui apparaît le 22 février 1931 et lui demande de faire représenter et vénérer le tableau de cette apparition, accompagné de l’invocation « Jésus, j’ai confiance en toi ».
– La fête de la Miséricorde Divine : Il lui demande également que le premier dimanche après Pâques soit consacré à la Miséricorde (Petit Journal, 49, 299, 699). Le 30 avril 2000, Saint Jean-Paul II canonise sainte Faustine et accède à cette demande en instituant la fête de la Miséricorde Divine. « Et toi, Faustine, don de Dieu à notre temps, obtiens-nous de percevoir la profondeur de la Miséricorde divine, aide-nous à en faire l’expérience vivante et à en témoigner à nos frères. Que ton message de lumière et d’espérance se diffuse dans le monde entier, pousse les pécheurs à la conversion, dissipe les rivalités et les haines, incite les hommes et les nations à la pratique de la fraternité. Aujourd’hui, en tournant le regard avec toi vers le visage du Christ ressuscité, nous faisons nôtre ta prière d’abandon confiant et nous disons avec une ferme espérance :
“ Jésus, j’ai confiance en Toi ! “ »
– Le chapelet de la Miséricorde Divine : en 1935, sainte Faustine reçoit la révélation de cette nouvelle prière qui suit la forme du chapelet marial en remplaçant les formules habituelles (Pater et Ave) par de courtes invocations à la Miséricorde Divine (Petit Journal, 474-476, 848, 1541). Jésus lui précise : « Par ce chapelet, tu obtiendras tout, si ce que tu demandes est conforme à ma volonté » (Petit Journal, 1731).
– L’heure de la Miséricorde Divine : En 1937, Jésus demande à sainte Faustine d’implorer particulièrement la Miséricorde pour les pécheurs à 15 heures, moment de sa mort lors du Vendredi Saint, en se plongeant en prière dans l’abandon de son agonie et dans les souffrances de sa Passion (Petit Journal, 1320, 1572).
Par ces dévotions, le Christ demande surtout que nous ayons confiance en lui et que nous aimions notre prochain, « Ultime planche de salut pour l’humanité ».
Rongée par la tuberculose, Sœur Faustine meurt le 5 octobre 1938 à Cracovie, à l’âge de 33 ans.
« Ô âmes qui doutez, je soulèverai le voile du Ciel pour vous convaincre de la bonté de Dieu (…) Dieu est Amour et Miséricorde. » (Petit Journal, 281).

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