Lettre INITIATIVES – Aumônerie catholique CDG –

LBG 06/2021 Roissy, le 24 juin 2021,

En la Solennité de saint Jean-Baptiste Nous sommes entrés dans le temps dit « ordinaire » de la liturgie. Ne nous méprenons pas. Rien n’est ordinaire, surtout lorsque nous parlons de l’Eucharistie. Le terme latin employé par l’Eglise est « tempus per annum ». C’est-à-dire le temps de l’année correspondant à la période obtenue en retranchant les temps forts que sont l’Avent et le temps de Noël d’une part, le Carême et le temps Pascal d’autre part. Ce temps per annum commence par la célébration de deux solennités, la fête de la Très Sainte Trinité et la fête du Saint Sacrement, et durera jusqu’au 27 novembre 2021. C’est un temps « ordinaire » propre à nous permettre de faire grandir notre foi, de rassasier notre faim de lecture de la Parole de Dieu. Cette période correspond aussi au temps des vacances d’été qui arriveront prochainement. Cette période de repos, de décrochage numérique (tablette, téléphone, ordinateur, etc…) doit nous permettre de retrouver un vecteur d’information que nous délaissons beaucoup : le livre. Nous en reparlerons au mois de juillet ! En ce mois de juin 2021, ayons aussi une pensée particulière pour les 22 jeunes (ou moins jeunes) hommes qui vont être ordonnés prêtre dans notre province ecclésiastique d’Ile de France. A l’approche de la reprise générale du travail en présentiel, confions au Seigneur cette période si particulière que nous vivons actuellement. Confions-lui notre travail, notre famille, tous ceux qui nous sont chers ! –

* Avec la reprise annoncée du travail en « présentiel », sachons prendre le temps de venir prier à la chapelle, d’avoir un cœur-à-cœur avec Jésus. Adoration Eucharistique le lundi à 09h30, le mardi à 18h00 et le jeudi à 18h00. *Possibilité de se confesser les mardi, mercredi, jeudi, vendredi et dimanche, en prévenant le Père Piotr par mail ou par message téléphonique. *Nous célébrons la messe tous les jours au Terminal 2F à 12h15 et le dimanche à 11h30.

Le saint du mois : Saint Antoine de Padoue, fêté le 13 juin Parmi les saints que nous fêterons en ce mois de mai, citons : Saint Ronan, saint Jean XXIII, sainte Clotilde, saint Guillaume, saint Barnabé, Le cœur immaculé de Marie, saint Jean-François Régis, saint Hervé, saint Louis de Gonzague, saint Maxence, saint Cyrille d’Alexandrie, saint Irénée, et saint Martial. Nous fêterons les Solennités du Corps et du Sang du Christ, du Sacré-Cœur de Jésus, de la nativité de Saint Jean-Baptiste et celle de Saint Pierre et Saint Paul.

Saint Antoine de Padoue

Né à Lisbonne, ce contemporain de saint François d’Assise s’appelait en réalité Fernando. De famille noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il fut ordonné prêtre. En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d’Antoine. Il désirait lui aussi aller au Maroc afin d’y mourir martyr. Tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe.

En 1221, il est à Assise au chapitre de l’Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien. Ayant remplacé ‘au pied levé’ un prédicateur empêché, il étonne ses frères qui, désormais, l’envoient prêcher plutôt que de balayer. Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges. A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire. C’est aussi dans cette ville qu’il retrouva miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume pour lui faire retrouver les objets perdus. En 1229, il est élu provincial de l’Italie du Nord.

La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231. C’est là qu’il meurt d’épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue. Il est « Docteur de l’Église », mais la piété populaire préfère en lui l’intercesseur efficace.

Il a été nommé saint patron du Portugal en 1934 par le pape Pie XI. Il y a deux églises sous le patronage de Saint Antoine de Padoue en Ile de France (Paris 15ème et Le Chesnay 78) et une statue dans quasiment toutes les églises.

Source : Nominis

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Nous continuons la lecture de la lettre apostolique « Patris corde » de notre Saint-Père, le Pape François :

5. Père au courage créatif

Si la première étape de toute vraie guérison intérieure consiste à accueillir sa propre histoire, c’est-à- dire à faire de la place en nous-mêmes y compris à ce que nous n’avons pas choisi dans notre vie, il faut cependant ajouter une autre caractéristique importante : le courage créatif, surtout quand on rencontre des difficultés. En effet, devant une difficulté on peut s’arrêter et abandonner la partie, ou bien on peut se donner de la peine. Ce sont parfois les difficultés qui tirent de nous des ressources que nous ne pensons même pas avoir.

Bien des fois, en lisant les “Évangiles de l’enfance”, on se demande pourquoi Dieu n’est pas intervenu de manière directe et claire. Mais Dieu intervient à travers des évènements et des personnes. Joseph est l’homme par qui Dieu prend soin des commencements de l’histoire de la rédemption. Il est le vrai “miracle” par lequel Dieu sauve l’Enfant et sa mère. Le Ciel intervient en faisant confiance au courage créatif de cet homme qui, arrivant à Bethléem et ne trouvant pas un logement où Marie pourra accoucher, aménage une étable et l’arrange afin qu’elle devienne, autant que possible, un lieu accueillant pour le Fils de Dieu qui vient au monde (cf. Lc 2, 6-7). Devant le danger imminent d’Hérode qui veut tuer l’Enfant, Joseph est alerté, une fois encore en rêve, pour le défendre, et il organise la fuite en Égypte au cœur de la nuit (cf. Mt 2, 13-14).

Une lecture superficielle de ces récits donne toujours l’impression que le monde est à la merci des forts et des puissants. Mais la “bonne nouvelle” de l’Évangile est de montrer comment, malgré l’arrogance et la violence des dominateurs terrestres, Dieu trouve toujours un moyen pour réaliser son plan de salut. Même notre vie semble parfois à la merci des pouvoirs forts. Mais l’Évangile nous dit que, ce qui compte, Dieu réussit toujours à le sauver à condition que nous ayons le courage créatif du charpentier de Nazareth qui sait transformer un problème en opportunité, faisant toujours confiance à la Providence.

Si quelquefois Dieu semble ne pas nous aider, cela ne signifie pas qu’il nous a abandonnés, mais qu’il nous fait confiance, qu’il fait confiance en ce que nous pouvons projeter, inventer, trouver.

Il s’agit du même courage créatif démontré par les amis du paralytique qui le descendent par le toit pour le présenter à Jésus (cf. Lc 5, 17-26). La difficulté n’a pas arrêté l’audace et l’obstination de ces amis. Ils étaient convaincus que Jésus pouvait guérir le malade et « comme ils ne savaient par où l’introduire à cause de la foule, ils montèrent sur le toit et, à travers les tuiles, ils le descendirent avec sa civière, au milieu, devant Jésus. Voyant leur foi, il dit : “Homme, tes péchés te sont remis” » (vv. 19-20). Jésus reconnaît la foi créative avec laquelle ces hommes ont cherché à lui amener leur ami malade.

L’Évangile ne donne pas d’informations concernant le temps pendant lequel Marie, Joseph et l’Enfant restèrent en Égypte. Cependant, ils auront certainement dû manger, trouver une maison, un travail. Il ne faut pas beaucoup d’imagination pour remplir le silence de l’Évangile à ce propos. La sainte Famille a dû affronter des problèmes concrets comme toutes les autres familles, comme beaucoup de nos frères migrants qui encore aujourd’hui risquent leur vie, contraints par les malheurs et la faim. En ce sens, je crois que saint Joseph est vraiment un patron spécial pour tous ceux qui doivent laisser leur terre à cause des guerres, de la haine, de la persécution et de la misère.

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À la fin de chaque événement qui voit Joseph comme protagoniste, l’Évangile note qu’il se lève, prend avec lui l’Enfant et sa mère, et fait ce que Dieu lui a ordonné (cf. Mt 1, 24 ; 2, 14.21). Jésus et Marie sa Mère sont, en effet, le trésor le plus précieux de notre foi.[21]

On ne peut pas séparer, dans le plan du salut, le Fils de la mère, de celle qui « avança dans son pèlerinage de foi, gardant fidèlement l’union avec son Fils jusqu’à la croix ».[22]

Nous devons toujours nous demander si nous défendons de toutes nos forces Jésus et Marie qui sont mystérieusement confiés à notre responsabilité, à notre soin, à notre garde. Le Fils du Tout-Puissant vient dans le monde en assumant une condition de grande faiblesse. Il se fait dépendant de Joseph pour être défendu, protégé, soigné, élevé. Dieu fait confiance à cet homme, comme le fait Marie qui trouve en Joseph celui qui, non seulement veut lui sauver la vie, mais qui s’occupera toujours d’elle et de l’Enfant. En ce sens, Joseph ne peut pas ne pas être le Gardien de l’Église, parce que l’Église est le prolongement du Corps du Christ dans l’histoire, et en même temps dans la maternité de l’Église est esquissée la maternité de Marie.[23] Joseph, en continuant de protéger l’Église, continue de protéger l’Enfant et sa mère, et nous aussi en aimant l’Église nous continuons d’aimer l’Enfant et sa mère.Cet Enfant est celui qui dira : « Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25, 40). Ainsi chaque nécessiteux, chaque pauvre, chaque souffrant, chaque moribond, chaque étranger, chaque prisonnier, chaque malade est “l’Enfant” que Joseph continue de défendre. C’est pourquoi saint Joseph est invoqué comme protecteur des miséreux, des nécessiteux, des exilés, des affligés, des pauvres, des moribonds. Et c’est pourquoi l’Église ne peut pas ne pas aimer avant tout les derniers, parce que Jésus a placé en eux une préférence, il s’identifie à eux personnellement. Nous devons apprendre de Joseph le même soin et la même responsabilité : aimer l’Enfant et sa mère ; aimer les Sacrements et la charité ; aimer l’Église et les pauvres. Chacune de ces réalités est toujours l’Enfant et sa mère.

En cette année dédiée à Saint Joseph, faisons nôtre cette prière :

Je vous salue, Joseph, Vous que la grâce divine a comblé. Le sauveur a reposé entre vos bras et grandi sous vos yeux.

Vous êtes béni entre tous les hommes et Jésus, l’enfant divin de votre virginale épouse est béni.

Saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. Amen.

 

N’hésitez pas à prendre contact avec nous !

Le bureau est ouvert au 2F, niveau arrivée entre la porte 1 et la porte 2, pour une prise de contact, une rencontre, un entretien, recevoir un sacrement, faire célébrer une messe…

Nous espérons que vous vous portez bien ainsi que votre famille.

L’aumônerie est ouverte tous les jours et nous restons à votre entière écoute ; si vous le souhaitez, nous pouvons vous rencontrer.

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Nos adresses mails et téléphones sont les suivants :

piotr.andrzejewski@adp.fr cyril.decastellan@adp.fr louisiane.rose@adp.fr

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